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Grand Prix LRP Avio et Tiger à Orange
Ronald, Jérôme, Lionel et les autres ...........
Par Philippe Boeri.


Pour terminer l'année 2012 en beauté et conjurer la morosité ambiante du moment, l'importateur Avio et Tiger a donné naissance à son premier grand prix du genre dédié à tous les objets roulants R/C identifiés !
Baptisé Grand Prix LRP, l'événement a eu lieu au sein même de son complexe situé dans son fief à Orange, en présence une fois n'est pas coutume, d'un plateau réunissant des têtes d'affiches des catégories de piste électrique et de TT 1/8ème thermique.

Tranchant radicalement avec les manches amicales du challenge HPI qui sont organisées à hauteur d'une à deux rencontres par mois tout au long de la saison, cette grande manifestation avait décidé de s'émanciper un peu en conviant sur place quelques ténors de la gâchette et du manche de gauche.
L'occasion pour les pilotes lambda qui s'essayent à ce genre de courses de pouvoir enfin rouler avec de véritables champions et de pouvoir se jauger sur les deux pistes TT et asphalte du complexe Avio et Tiger.
Pour la circonstance, Jérôme Sartel et Jérôme Aigoin avaient été conviés à se joindre au panel des pilotes du challenge HPI, mais encore l'Espagnol Borja Hernandez (finalement absent le jour J), puis le pilote Germanique Ronald Völker, star incontestée des disciplines de piste électriques.
Tout cela mêlé aux derniers arrivés fraîchement débarqués depuis le début de la rentrée en septembre dernier. A ce titre, cette compétition pouvait ainsi compter sur la présence de Ludovic et de Sébastien Nardeux, deux pointures de l'électrique en 1/10ème piste, puis sur celle de Lionel Labbez, un pilote bien connu du championnat de France de TT 1/10ème électrique (ex champion de France de l'une des catégories du CF). Un pilote dont la venue n'était sans doute pas si anodine que cela, puisque d'aucuns le soupçonnaient d'être venu faire du repérage en vue de la troisième manche de championnat de France de TT 1/10ème électrique qui se tiendra justement sur ce complexe en mai 2013 (avec une piste qui sera cependant entièrement refaite).
Ce qui expliquera aussi sans doute la présence en ces lieux de Carl Maignien, encore une autre star du TT 1/10ème électrique, dont on ne présente plus les multiples titres glanés au fil des années dans ces catégories.
Champion incontesté des disciplines de l'électrique également, le sudiste Cyrille Baldini s'était également joint au cortège. Il défendait comme à l'accoutumée les couleurs de l'importateur Italien Radiosistemi. L'occasion de voir évoluer la dernière évolution du Crono Dual. Une auto qui se fait plutôt discrète en France. 
Bon, le gros point fort de ce grand prix il ne faut pas le nier, c'était le fait d'avoir ouvert une catégorie spécialement dédiée aux TT 1/8ème brushless, pour emboîter le pas aux modifications qui sont intervenues récemment à ce niveau sur le plan fédéral. Puisque dès l'an prochain, cette nouvelle catégorie sera homologuée à rouler dans certains championnats. De quoi susciter un certain engouement.
Quatre catégories allaient sinon figurer au programme de la compétition organisée sur deux jours. Avec deux catégories réservées aux TT 1/8ème, en brushless donc, puis en thermique, puis une catégorie s'adressant au châssis piste 1/10ème électrique, et enfin une catégorie Rallygame concourant ici à titre amical. 


Ronald Völker a littéralement tourné autour de tous les concurrents en Open piste électrique. Sa démonstration de pilotage fût nette et sans bavures.
La palme du plus long déplacement effectué sur route pour Jérôme Sartel et Katarina, tous deux débarqués depuis Noeux Les Mines. Et une victoire à la clé en Open Thermique 1/8ème.
L'un des must incontournables de l'habillement  à avoir absolument à Orange : le blouson LRP !
Les Nardeux's brothers au débriefing après l'une de leurs manches.
Lui, c'est Lionel Labbez, ex champion de France et vainqueur de la Coupe de France en catégorie électrique 1/10ème, qui était venu s'essayer en TT 1/8ème brushless.
Cyril Baldini signe une belle victoire en Open brushless, puis une 2ème place en Open Thermique.
Les circuits
Ils n'ont pas varié d'un pouce depuis leur création. Pour ceux qui connaissent déjà les lieux...
La piste tout terrain du complexe rappelle un peu les premiers circuits qui virent jadis le jour au début des années 80. Autrement dit, il s'agit d'un terrain assez plat qui ne possède pas le moindre artifice. Exit donc ici les virages relevés, les parties cimentées, bitumées ou même pavées. La ligne droite du tracé que l'on emprunte en respectant le sens des aiguilles d'une montre est longue, mais sans plus. Et les seuls obstacles qui se dressent sur la route des autos se limitent à une simple bosse située en face du podium, puis à la présence d'une double bosse qui est située presque dans la foulée.
Le circuit en bitume affiche une autre standing. Il comporte de petits vibreurs rouges et blancs disséminés un peu partout aux cordes des virages afin de les rendre bien visibles de tous. Sa ligne droite est suffisante pour tirer parti de tout le potentiel de pointe des moteurs. Tant en électrique qu'en thermique.
Le grain de bitume avec lequel le tracé a été construit donnant au final une piste relativement glissante, et pouvant même se transformer en une piste glissante selon la météo.
Le restant du tracé se révélant moyennement technique, mais très tortueux.  


Ambiance glaciale sous le podium durant les finales en tout terrain.
Bien que simplissime, la piste de tout terrain aura rempli sa mission en apportant une bonne dose de fun aux pilotes.
La partie gauche du circuit TT avec sa fin de ligne droite qui déboule sur un double droit puis sur un tremplin de saut " single ".
La partie du circuit sans doute la plus délicate, composée d'un saut et d'une double bosse, puis d'une portion assez ondulée.
La partie droite de la piste avec le début de la ligne droite.
Le circuit en bitume du complexe Avio et Tiger d'Orange.
Dans les stands
Cette course a rapidement pris des allures de " petit "championnat de France dans la mesure où la plupart des marques commercialisées étaient représentées.
L'occasion de voir ou de revoir l'Associated RC8Be emmené par Alain Mignone. A découvrir à bord de son auto un support amortisseurs option rehaussé à l'avant qui confère des positions plus verticales, pour un meilleur travail de la suspension sur pistes bosselées.  
Nos objectifs en mal de scoops pouvaient également mettre la main sur la dernière version de l'Agama A8 Evo, rebaptisé Agama A8 Evo Cup.
Celui-ci était auréolé à bord de ses plus récentes nouveautés. On repérait dans l'ordre une platine radio revue et corrigée avec l'accu placé à l'avant. Une platine débarrassée dorénavant de sa partie arrière et qui offre un switch intégré. L'auto dispose également de nouveaux bouchons d'amortisseurs au style massif, puis d'un rigidificateur mis en place entre les paliers de la transmission centrale et de pistons d'amortisseurs à 8 trous. Elle comportait encore des pignons modifiés pour les différentiels, ainsi qu'une nouvelle carrosserie "Aerofighter ", type cabine.


L'Associated RC8Be d'Alain Mignone qui roulait dans la catégorie Open brushless 1/8ème. Relevez l'emplacement du différentiel central qui est situé tout proche de la cellule arrière.  
L'Agama A8 de Jérôme Sartel recevait une nouvelle carrosserie "Aerofighter ".


L'Agama A8 Evo FR Cup de Jérôme Sartel s'octroie la victoire dans la catégorie Open TT Thermique 1/8ème.
Voici la nouvelle platine radio disponible pour l'Agama A8 Evo FR Cup.
Les accus de réception de l'Agama de Jérôme Sartel demeurent définitivement placés à l'avant.
Les bouchons d'amortisseurs ont été revus et corrigés sur la version Evo FR Cup récemment mise à jour.
La nouvelle pièce qui va bien pour l'Agama, c'est aussi ce renfort en aluminium que l'on repère entre les paliers de la transmission centrale.
Jérôme utilise aussi depuis peu une nouvelle ligne d'échappement Bullit Efra 2042.
En thermique, Emeline Audubert, seule et unique représentante féminine, était fidèle au poste, accompagnée par son Trophy 3.5 HPI. L'auto restait conforme au kit de base, à l'inverse du D8 Hot Bodies Hara de Julien Claudel, quant à lui bardé d'options en tous genres.
Ce D8 étrennait des étriers et porte fusées avant en aluminium anodisé comprenant un astucieux système de fixation par écrous nylstop. Au programme également sur ce TT, des hexagones de roues plus imposants pour élargir les voies (donc gagner en stabilité), ainsi que porte fusées arrière qui intègre une fixation à plat des tirants de carrossage. L'ultime modification apportée à cette plateforme par son propriétaire se résumant à avoir installé des protections d'amortisseurs en provenance de l'Apache de chez HPI. Idéal pour préserver ses tiges en bon état avec la poussière.


Le Trophy 3.5 HPI d'Emeline Audubert concourait en catégorie Rallygame.
Protections d'amortisseurs en provenance de l'Apache HPI sur le D8 Hot Bodies de Julien Claudel.
Toujours à bord du D8 de Julien Claudel, nous trouvions ces porte fusées avant en aluminium dotés de fixations par écrous nylstop.
Porte fusées arrière avec fixations de tirant à plat sur le D8 de Julien Claudel.  
Voici le genre de tenue qu'il fallait avoir pour résister aux assauts du froid ce week end sur le grand prix. En tous cas, Julien Claudel avait trouvé là un bon moyen pour passer incognito !
Cette compétition, je vous le disais un peu plus haut, créait l'opportunité de découvrir la dernière évolution thermique du Crono ex RS9 en TT 1/8ème : le Dual Evo.
On retrouve à bord de ce châssis tous les ingrédients à la mode qui sont repris sur la plupart de ses concurrents du moment, à l'instar d'une platine radio qui intègre un accu Li-Po de réception placé à l'avant, un moteur relativement avancé, des amortisseurs gros volume et un train avant sur rotules bien directif.
A signaler encore sur cette auto la présence d'un renfort de châssis arrière central qui fonctionne en filigrane comme un amortisseur. Celui-ci étant doté d'un ressort pour encaisser les chocs et la torsion de la plaque au cours de l'utilisation.
Une version brushless 1/8ème TT (qui n'existe pas dans le commerce) avait vu le jour sous la houlette de Cyrille Baldini. Elle reprenait la plupart des ingrédients de la version thermique, mais avec une implantation mécanique adaptée pour loger un moteur brushless à l'avant du châssis, en lieu et place de l'habituel réservoir. La partie arrière de ce même châssis accueillant pour la circonstance deux accus Li-Po de 6600 Ampères en 70 C placés côte à côté pour un parfait équilibre.


Le Crono Dual Evo de Cyril Baldini, dans sa version brushless.


Voici le Crono Dual Evo avec lequel Cyril Baldini s'est imposé aux termes des 45 minutes de course en catégorie TT Brushless Open.
Pour transformer le Crono thermique Dual Evo en modèle brushless, Cyril Baldini a dû revoir entièrement l'implantation de la mécanique sur le châssis de série.
Le moteur brushless du Crono Dual Evo est fixé en lieu et place du réservoir sur une bâti en aluminium.
Baldini utilisait deux pack Li-Po 2S de 6600 mA et 70 C pour des performances sensiblement égales à celle d'un thermique de la même échelle.
Les deux châssis thermiques et électriques des Crono Dual Evo utilisés par Cyril Baldini faisaient appel à ce renfort/amortisseur arrière doté d'un ressort.
Encore un Crono, toujours piloté par Cyril Baldini, mais s'agissant cette fois de la version thermique du Dual Evo.
Le train avant du Crono Dual possède un air de famille accusé avec celui de l'ancien Crono RS9.
Toujours à l'honneur dans les stands, les Mugen MBX6R des pilotes Gérald Delaguette et Marc Verlaguet, puis le Sabre X3 signé Hong Nor piloté par Damien Boudet.
Une auto là encore très tendance avec ses supports de suspension ajourés très épais et sa répartition des masses axée vers l'avant.
Notre tour guidé nous amenait encore sur le Sworks d'Edouard Hugon, puis sur le GTX25 Pro emmené par Axel Roumi.
En piste 1/10ème, outre les quelques Cyclones présentes aux mains notamment de Frédéric Kremer et de Julien Reynaud, tous les regards restaient bien sûr focalisés sur la Cyclone de Ronald Völker.
Le champion Germano Hollandais utilisait une Yokomo BD7 affûtée aux petits oignons reconnaissable entre mille à ses parures bleues en aluminium.
A noter que pour jouer le jeu et se mettre en conformité avec le règlement utilisé par les pilotes du challenge HPI tout au long de la saison, Ronald avait monté à bord de son châssis un variateur LRP Spin Super et un moteur Vector K4, toujours signé LRP. C'est donc uniquement ses doigts et sa maîtrise des réglages qui feront la différence. Ce pilote allant littéralement tourner autour de tous les adversaires en lice.


Le Mugen MBX6 de Gérald Delaguette s'emparera de la 4ème position en Open thermique.
Gérald Delaguette et ses airs de lutin bleu !
Marc Verlaguet était venu se joindre au cortège des furieux en TT 1/8ème thermique depuis le département de l'Isère.
Le Mugen MBX6 de Marc Verlaguet aura fait mieux que se défendre en Open thermique 1/8ème.
Il signe une 3ème place sur le podium au côté de Jérôme Sartel !
Le Sabre X3 Hong Nor de Damien Boudet, un pilote tout droit venu depuis les département de la Drôme et de l'Ardèche.
Le Sworks d'Edouard Hugon.
Comme une majorité de TT 1/8ème thermiques du moment, le Sworks a opté pour des accus de réception placés près du servo de direction.
Le train avant du Sworks possède des bras triangulés qui rappellent un peu ceux du Mugen.
Axel Roumi signe une belle 8ème place en Open thermique 1/8ème avec son GTX25 Pro Avioracing. Et quel beau blouson, n'est-ce pas ? !
La Cyclone Hot Bodies de Guillaume Reynaud qui termine 4ème en Open piste 1/10ème.
Ronald Völker en pleine préparation.
Une carrosserie de Dodge Stratus est utilisée par Ronald Völker sur son Yokomo BD7.
La Yokomo BD7 de Ronald Völker remporte haut la main la catégorie Open brushless 1/10ème. 
La Yokomo BD7 de Ronald Völker remporte haut la main la catégorie Open brushless 1/10ème. 
Ronald Völker avait joué le jeu vis à vis des habituels pilotes du challenge HPI en poussant le vice jusqu'à monter à bord de sa Yokomo le variateur Spin Super LRP et le moteur Vector K4 LRP. Deux éléments qui sont imposés par le règlement du challenge.


Un demi train avant du Yokomo BD7 de Ronald Völker. Notez que les amortisseurs métalliques ont été ancrés pratiquement au plus couché pour conserver une auto très directive.
A l'arrière, le Yokomo BD7 dispose de petits supports noirs qui permettent d'ajuster l'angle de pincement des roues et de l'anti-cabrage. Relevez la transmission centrale qui s'accommode de courroies.
Les 2 cellules avant et arrière sont équipées de magnifiques supports en carbone.
Les cardans de transmission sont des modèles light disposant de tiges en aluminium. Sinon, la barre antiroulis arrière était tarée assez ferme pour rouler sur le tracé d'Orange.
Durant tout le grand prix, Ronald utilisait un accu Li-Po 2S LRP.
Le support de servo mariant l'aluminium et le carbone est tout simplement superbe.


Le moteur Vector K4 LRP en gros plan.
La transmission du Yokomo BD7 fait également appel à des noix de différentiel allégées.
Sur le Yokomo piloté par Ronald Völker, le save servo et son renvoi d'angle sont en aluminium et ces deux éléments sont montés sur roulements.
Au niveau des réglages, on notait sur le train avant la présence d'une barre antiroulis réduite quasiment à son strict minimum, ainsi qu'un Ackerman moindre traduit par les porte fusées.
Toute l'auto est montée avec des paliers en aluminium hyper rigides.
Le train arrière du Yokomo BD7 de Ronald Völker comprenait des amortisseurs également assez inclinés fixés sur l'avant dernier trou du support carbone.
Le train avant était réglé avec un léger carrossage positif aux roues et un degré d'ouverture environ.
La course
Quatre catégories figureront au programme du jour, avec deux d'entre-elles dédiées au TT 1/8ème.
C'est dans des conditions de vent et de froid extrême (mistral à plus de 100 à l'heure) que tous les pilotes s'élanceront pour sept manches de finales de 6 minutes.
A l'exception des Rallygame qui n'effectueront que 4 manches.
A titre exceptionnel également, et pour les conditions de course dantesques que je viens de vous décrire, les stands habituels seront transférés dans l'entrepôt de stockage de l'importateur Avio et Tiger, de façon à offrir un semblant de protection aux pilotes, mécanos et accompagnateurs (et trices!). Le mistral ayant rendu presque impraticables les lieux habituels !


En raison du froid Sibérien, les stands avaient élu domicile dans une partie des entrepôts de stockage de l'importateur Avio et Tiger.
Les stands réservés aux pilotes électriciens de la catégorie piste 1/10ème.


Les stands réservés aux pilotes électriciens de la catégorie piste 1/10ème.

Dans la catégorie TT 1/8ème brushless Open, 10 concurrents vont s'affronter. Cyril Baldini ouvre le bal et rentre un 16 tours en 06.01.061, suivi par Christophe Fontaine en 15 tours 06.05.208. Les places sont déjà chères et surtout serrées comme en atteste le beau duel auquel se sont livrés Gérald Delaguette et David Decan pour la troisième position. Les deux hommes terminant en 14 tours avec seulement 4 petites secondes d'écart !
Dans la deuxième manche, Cyril Baldini va continuer à caracoler en tête, mais il sera rejoint en 16 tours par Gérald Delaguette, plus en forme que jamais (c'est le froid !). Douze secondes séparant quand même les deux protagonistes.
Derrière, les temps améliorent aussi, et l'on retrouve Christophe Fontaine solidement installé à la 3ème place devant l'ex T-Téiste du 4 x 2 : le Niçois Florian Chauve.
Dans la 3ème manche, Cyril Baldini rentre une nouvelle fois les 16 tours, laissant sur le carreau Gérald Delaguette à la limite du 16 tours, en 15 tours 06.00.616.
Cette fois, nombre de pilotes ont amélioré et nous trouvons pas moins de 4 pilotes en 15 tours, dont Carl Maignien qui refait un peu surface.
La manche 4 permettra à Christophe Fontaine de faire cavalier seul en 16 tours 06.16.259 juste devant Carl Maignien.  
Mais c'est finalement au cours de la 5ème manche que les places seront les plus chères. 5 pilotes se situant en 16 tours.
Honneur à Cyril Baldini qui signe une nouvelle fois le scratch à 5 secondes devant Christophe Fontaine et à 7 secondes de Carl Maignien.
Derrière, on retrouve Lionel Labbez et Florian Chauve placés devant Gérald Delaguette.
Les deux dernières manches ne feront que confirmer la suprématie de Cyril Baldini, si ce n'est quand même que Carl Maignien réalisera un 16 tours aux limites du 17 tours au cours de l'ultime manche.
Résultat des courses : victoire pour Cyril Baldini avec deux tours d'avance sur Christophe Fontaine, et un de mieux sur Carl Maignien qui termine presque roues dans roues avec Florian Chauve.

Les pilotes en TT.
Florian Chauve était venu nous faire un petit coucou depuis la ville de Nice. Ce pilote que l'on retrouve d'ordinaire en CF en 4 x 2 s'essayait ici avec un TT 1/8ème brushless.
Podium Open brushless TT 1/8ème. Victoire de Cyril Baldini devant Christophe Fontaine et Carl Maignien.
Dans la catégorie TT 1/8ème thermique Open, c'est ici que l'on retrouvera l'effectif le plus important, avec près de 16 pilotes prêts à en découdre. Les temps enregistrés par les pilotes seront globalement identiques à ceux réalisés par les pilotes de la catégorie brushless.
Jérôme Aigoin réalise le premier scratch en 16 tours 06.02.231 devant Jérôme Sartel en 16 tours en 06.08.486, puis Cyril Baldini en 16 tours 06.14.811.
Viennent ensuite Marc Verlaguet en 16 tours 06.14.811, puis Gérald Delaguette en 15 tours 06.06.668, puis Christophe Fontaine en 15 tours 06.13.968 et Florian Chauve en 15 tours 06.25.323.
Dans la deuxième manche, Cyril Baldini réalise à quelques dixièmes près le temps réalisé précédemment par Jérôme Aigoin. Il signe le meilleur Crono, avec à neuf secondes de retard Jérôme Aigoin dans son sillage en 16 tours. Un peu plus loin, Marc Verlaguet signe une belle performance avec son MBX6R en faisant pratiquement jeu égal avec l'Agama piloté par Jérôme Sartel. Le premier cité réalisé un chrono en 15 tours 06.06.818. Quant à Jérôme Sartel, celui-ci se situe en 15 tours 06.05.565.
La troisième manche sera dominée par Jérôme Aigoin. Le pilote Marseillais est le premier à passer le cap des 17 tours. Il devance de près de 20 secondes Cyril Baldini et Jérôme Sartel de carrément 1 tours sur six minutes.
Gérald Delaguette s'empare ensuite de la 4ème position provisoire du classement. Il est au coude à coude avec Marc Verlaguet, avec deux 15 tours en 06.11 réalisés par les deux hommes.
La manche 4 sera un poil moins rapide. Elle devra se passer de la présence sur la piste de Jérôme Aigoin qui a préféré rentrer chez lui en raison du mauvais temps.
Elle permet à Cyril Baldini de reprendre l'avantage devant Jérôme Sartel et Gérald Delaguette.
On prend les mêmes et on recommence dans la manche suivante, avec Baldini devant Delaguette, et Damien Boudet qui s'est sorti les doigts pour devancer Marc Verlaguet.
La dernière manche sera finalement la plus rapide. Deux pilotes franchiront au cours de celle-ci les 17 tours, avec un avantage pour Jérôme Sartel, auteur du scratch absolu sur cette piste en 17 tours 06.09.150, puis Cyril Baldini en 17 tours 06.17.751.
Les autres pilotes seront un peu lâchés, et seulement en 15 tours.
Au classement général, Jérôme Sartel s'octroie la victoire à un peu moins d'un tour sur Cyril Baldini et un peu plus loin sur Marc Verlaguet.
Gérald Delaguette se retrouve quant à lui en 75 tours avec Emeline Audubert à ses côtés. Mais il conserve néanmoins 30 secondes d'avance sur cette dernière.

Les pilotes de la catégorie Open TT 1/8ème thermique prêts à en découdre.
L'Agama A8 Evo FR Cup de Jérôme Sartel remporte la catégorie Open TT 1/8ème en thermique. 


Une 2ème place prometteuse sera à créditer en faveur du Crono Dual Evo piloté par Cyril Baldini.
Le Sabre X3 Hong Nor de Damien Boudet s'offre une 7ème place.

A l'instar de ce MP9, un large panel de marques étaient représentées dans la catégorie Open 1/8ème thermique.

Le Mugen MBX6 de Marc Verlaguet accède au podium en signant une belle 3ème place aux côtés des ténors de la catégorie.


Marc Verlaguet à l'attaque sur le vibreur !
Le Losi Eight en actino dans sa version EU 2.0.
Le MBX6 de Gérald Delaguette termine en 4ème position.
Le Sworks d'Emeline Audubert.
Podium Open Thermique 1/8ème. Victoire de Jérôme Sartel devant Cyril Baldini et Marc Verlaguet.
Dans la catégorie 1/10ème piste TC Open, Ronald Völker fera cavalier seul durant les six minutes, suivi cependant presque comme son ombre par Sébastien Nardeux. 9 secondes seulement séparant les deux hommes à l'arrivée. En arrière plan, les outsiders sont prêts également à tirer profit de la situation. Ludovic Nardeux s'empare ainsi de la 3ème place devant Jonathan Claux et Guillaume Reynaud.
Dans la deuxième manche, les choses sérieuses commencent. Comme de nombreux paramètres le laissaient supposer, Ronald Völker a sorti le grand jeu et celui-ci est passé à la vitesse supérieure. Bilan des opérations : un 19 tours en 06.14.125 qui le place carrément hors de portée. A ce stade, près d'un tour le sépare déjà de Jonathan Claux, deuxième avec un 18 tours en 06.10.653, puis de Sébastien Nardeux en 18 tours en 06.12.104. Le second Wagon des outsiders est quant à lui emmené par Guillaume Reynaud qui s'empare du quatrième temps devant Frédéric Majour et Gérald Delaguette.
Déjà la manche 3, et l'on retrouve encore une fois un Ronald Völker en super forme qui se paye même le luxe d'améliorer son meilleur temps de référence avec un 18 tours en 06.12.839 ! Sébastien Nardeux, toujours second, en a profité lui aussi pour se rapprocher, et améliore de 2 secondes son temps précédent devant Jonathan Claux.
Après une 1ère manche en demi teinte, Gérald Delaguette refait surface et signe un 16 tours. Même remarque concernant Frédéric Kremer et Christophe Puntil.
La manche 4 verra ses temps régresser d'une manière générale. Ronald Völker poursuit néanmoins sa route et continue de mener la danse. Mais la plus belle passe d'armes mettra au prises Jonathan Claux et Guillaume Reynaud qui terminent leur course à deux secondes d'écart.
Avec la même sérénité, les trois ultimes manches seront remportées haut la main par Ronald Völker.
Et au classement général, Ronald accède à la première marche du podium. Il devance Sébastien Nardeux de 4 tours et Jonathan Claux de 5 tours.
A deux tours du podium, Guillaume Reynaud s'empare quant à lui de la quatrième position, avec à un tour Ludovic Nardeux et nettement plus loin, Frédéric Majour.

Frédéric Majour semble apprécié le fait que sa manche soit terminée. Alors on a froid mon Fredo ? !
Ludovic Nardeux faisait partie des pilotes attendus au tournant en catégorie piste électrique 1/10ème.
Guillaume Reynaud termine 4ème en Open piste électrique.
Dans la série un Nardeux peut en cacher un autre, voici maintenant Sébastien Nardeux, qui semble frigorifié.
Podium Open Piste 1/10ème. Victoire de Ronald Völker devant Sébastien Nardeux et Jonathan Claux.
Dans la catégorie Amicale Rallygame 1/8ème, Lionel Labbez déclarera forfait après la première manche. Même chose concernant Alain Dheilly après la 2ème manche. Dans ce contexte, c'est Gérald Delaguette qui prend le commandement de cette course, avec David Decan à ses trousses et Emeline Audubert.
Gérald Delaguette s'octroie aussi les manches 2 et 3 et franchit au passage la barre des 16 tours, bien tôt imité dans l'exercice par David Decan.
Le tiercé d'arrivée nous donnera Gérald Delaguette grand vainqueur avec un bon tour d'avance sur David Decan, avec Emeline Audubert sur la dernière marche du podium qui termine devant Julien Claudel.

Podium Rallygame. Victoire de Gérald Delaguette devant David Decan et Emeline Audubert.
Conclusion
Ce week end de course riche en enseignements en en fraternité aura mis en valeur une belle entraide entre les pilotes et une disponibilité permanente des tops pilotes, nullement avares en conseils vis à vis des moins expérimentés.
Ces deux jours de compétition s'achèveront bien au chaud dans la cafétéria du complexe où sera organisé la remise des prix.
A cette occasion, les cinq pilotes de chaque catégorie seront récompensés d'une coupe. Tous les participants participeront ensuite à un tirage au sort qui leur vaudra de repartir avec un lot offert par LRP et Avio et Tiger, dont des kits de voitures et hélico. De quoi garder un souvenir mémorable de ce premier Grand Prix LRP. 

Les pilotes dans l'attente de l'annonce des résultats.
Tout au long du week end, Ronald Völker n'hésitera pas à jouer les bons samaritains en faveur des pilotes présents sur place. Le pilote Allemand n'étant pas avare de conseils et s'étant montré d'une disponibilité sans équivalent. 
Ambiance conviviale à la cafétéria en attendant la proclamation des résultats.
Les lots de la remise des prix avaient de quoi réjouir tous les pilotes après deux jours de course.
Des kits de voiture offerts par LRP puis par Avio et Tiger figureront parmi les lots offerts. Comptez aussi avec des sweets et des Mugs LRP.
Un grand coup de chapeau à Richard Colardelle du staff technique de chez Avio et Tiger (à gauche), et à Patrick Berthet Rayne, le PDG, sans qui ce 1er grand prix n'aurait jamais vu le jour.
La firme Germanique LRP s'est grandement impliquée pour que ce 1er grand prix Français voit le jour.
Les lots de la remise des prix avaient de quoi réjouir tous les pilotes après deux jours de course.
Les pilotes réunis autour de Jérôme Sartel. Un autre top pilote qui sera montré très disponible durant ce grand prix.
Richard Colardelle du staff technique Avio et Tiger. Celui-ci endossera le rôle d'animateur au cours de cette compétition.
Frédéric Kremer aux anges, remporte ce kit de Twister S10 LRP.
Julien Claudel remporte cette Mercedes Blast S10 LRP.
Frédéric Majour remporte ce mini hélico " Disco Hornet " signé LRP.
Marc Verlaguet repartira avec un lot de vêtements LRP.
David Decan repartira avec un lot de vêtements LRP.
Ludovic Nardeux repartira avec un lot de vêtements LRP.
Axel Roumi repartira avec un lot de vêtements LRP.
Florian Chauve repartira avec un lot de vêtements LRP.
Cyril Baldini repartira avec un lot de vêtements LRP.
Wilfried Jahan repartira avec ce kit " Nitro Starter " de démarrage LRP.
Damien Boudet repartira avec un lot de vêtements LRP.
Jean-Marc Guthmann repartira avec un lot de vêtements LRP.
Carl Maignien repartira avec un lot de vêtements LRP.
Jérôme Sartel repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Gérald Delaguette repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Christophe Puntil repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Adrien Tur repartira avec un lot de vêtements LRP.
Alain Mignone repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Olivier Loupiac repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Christophe Fontaine repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Sébastien Nardeux repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
André Sanchez repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
John Despierre repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Emeline Audubert repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Guillaume Reynaud repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Lionel Labbez repartira avec un lot de vêtements LRP et un Mug.
Jonathan Claux repartira avec un lot de vêtements LRP.
Coup de chapeau également à nos deux cuisiniers de choc, Jean Degioanni (à gauche) et Philippe Fages, qui ont œuvré 2 jours durant pour régaler tous les hôtes de leur spécialités culinaires.
La photo de famille réunissant tous les pilotes de ce 1er grand prix LRP.
Et tous nos remerciements à Camille et à Sylvie Klos qui ont géré à la perfection comme à l'accoutumée la partie comptage sur cette compétition. Camille et Sylvie ou la compétence et la gentillesse même (Fayot !) !
Classements

TT 1/8ème brushless Open
1     Cyril Baldini     80 30:25.107
2     Christophe Fontaine    78 30:40.824
3     Carl Maignien    77 30:27.259
4     Florian Chauve   77 31:29.787
5     Gérald Delaguette   76 30:54.888
6     Alain Dheilly   68 30:48.494
7     David Decan   68 31:25.666
8     Alain Mignone   65 30:58.294
9     Lionel Labbez   32 12:47.109

TT 1/8ème thermique Open
1     Jérome Sartel 82 31:07.630
2     Cyril Baldini    81 30:46.749
3     Marc Verlaguet    77 31:00.305
4     Gérald Delaguette  75 30:53.161
5     Émeline Audubert   75 31:23.258
6     Christophe Fontaine   74 30:46.342
7     Damien Boudet  74 31:20.863
8     Axel Roumi   66 30:18.324
9     Wilfried Jahan   63 30:27.577
10   John Despierre   62 27:39.752
11   Adrien Tur   62 30:48.511
12   André Sanchez   62 31:12.507
13   Jean-Marc Guthmann   53 29:31.276
14   Jérome Aigoin   49 18:33.503
15   Florian Chauve   45 18:54.507
16   Carl Maignien   44 18:30.557

1/10ème piste TC Open,
1     Ronald Völker  93 30:51.243
2     Sébastien Nardeux  89 30:45.156
3     Jonathan Claux  88 30:53.870
4     Guillaume Reynaud  86 30:37.750
5     Ludovic Nardeux  85 30:49.059
6     Frédéric Majour  82 30:41.731
7     Olivier Loupiac 81 31:06.722
8     Christophe Puntil  80 31:15.292
9     Frédéric Kremer  79 31:04.559
10   Denis Vicente  49 18:24.197
11   Gérald Delaguette  48 18:34.249

Rallygame 1/8ème
1     Gérald Delaguette  47 18:28.230
2     David Decan  46 18:48.810
3     Émeline Audubert       45 18:13.933
4     Julien Claudel      40 18:41.458
5     Alain Dheilly  27 12:21.638
6     Lionel Labbez      2 47.588


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Troisième manche du challenge HPI 2013 à Orange : Retour au bercail !
Par Philippe Boeri.


Et oui. Pour ceux qui l'ignoreraient encore, Orange c'est le fief de l'importateur Avio et Tiger.
Et c'est en ces lieux, sur les deux pistes du complexe crée de toutes pièces par ce dernier que les habitués du challenge HPI effectuent la majorité des épreuves de la saison.
Les pilotes n'avaient plus couru ici depuis la super finale en juin dernier.
Pour cette manche de reprise, l'importateur avait mis l'accent sur le tout terrain pour profiter des derniers nuages de poussière avant l'arrivée de l'hiver.

Dans les stands
Un effectif un peu plus réduit caractérisait cette troisième rencontre de la nouvelle saison 2013. Une rencontre qui allait mettre aux prises 6 catégories, dont trois d'entre elles exclusivement vouées au tout terrain. 
Fait pour le moins inédit qui marque aussi cette saison, la fameuse catégorie Open qui autorise tous les pilotes dotés de n'importe quel TT 1/8ème brushless à venir rouler. La seule condition pour rouler ici étant d'être chaussé de pneus Kamikaze commercialisés par LRP.
C'est donc une véritable catégorie de compétition qui a vu le jour et qui allait nous fournir l'occasion d'apercevoir des autos encore méconnues parfois, comme la version brushless du fameux MP9 de chez Kyosho, celle du MBX6e chez Mugen aux mains de Gérald Delaguette, ou bien encore la déclinaison électrique de l'Associated RC8, sans oublier bien sûr le fameux V8e signé Hot Bodies.

Gros plan sur le V8e Hot Bodies d'Edouard Farines qui s'est emparé de la 3ème place du podium en catégorie Open.
Le RC8Be d'Alain Mignone qui sévissait en catégorie Open.
Le MP9e Kyosho de Jean-Pierre Jalbaud terminera en deuxième position en Open brushless 1/8ème. 
Le Mugen MBX6e de Gérald Delaguette remporte la catégorie Open brushless en TT 1/8ème. Celui-ci aura littéralement tourné autour de tout le monde. 
Plusieurs pilotes des clubs de Meyrargues et Pertuis n'avait du reste pas raté ce rendez-vous. Des têtes qui sévissent d'ordinaire dans la ligue 10 en catégorie TT 1/8ème thermique. Avec en chef de file, Jean-Pierre Jalbaud (alias : chocolat) sur MP9e, puis Alain Mignone sur Asso RC8Be, Edouard Farines sur Hot Bodies V8e, et enfin Eric Nurdin du club de Gap qui signait lui aussi son grand retour aux mains d'un Vorza HPI.
Outre le fait de faire étalage de trains roulants davantage ciblés compétition, ces autos présentaient aussi la particularité de pouvoir rouler en " full power " au niveau de la motorisation et des accus.
Côté nouveautés, l'Asso RC8Be d'Alain Mignone présentait un support de suspension avant option rehaussé permettant de redonner du débattement aux amortisseurs.
Le V8e d'Edouard Farines présentait quant à lui un support de différentiel central option en aluminium qui autorise un calage plus précis de l'entre dents entre le pignon de sortie moteur et la couronne principale. 

Jean-Pierre Jalbaud, un pilote bien connu de la ligue 10 en thermique était venu jouer les troubles fête en brushless Open.
Edouard Farines signe son grand retour sur le challenge avec un V8e Hot Bodies en catégorie Open.
Alain Mignone était venu défendre les couleurs du club voisin de Meyrargues en catégorie Open brushless.
Eric Nurdin a bien bataillé dans la catégorie 1/8ème TT dans laquelle il signe une 2ème place très remarquée.
En TT 1/8ème brushless, Eric Nurdin a choisi le Vorza de chez HPI pour défendre ses chances. Une auto qui évoluait ici dans sa configuration d'origine.
L'implantation de la mécanique centrale du V8e Hot Bodies demeure des plus classiques. Notez la présence du servo de direction situé très en avant, ainsi que celle du différentiel central qui figure également en position très avancée sur le châssis.
Edouard Farines faisait appel à des accus Li-Po Plazma de chez HPI en 40 C et 14,8 volts pour propulser son V8e.
Edouard Farines utilisait le palier de transmission centrale option qui est en aluminium. Celui-ci autorise un ajustage plus précis de l'entre dents.
En tout terrain, cette manche nous permettait également de refaire connaissance avec le GTX25 Avioracing en thermique qui sévissait aux mains d'Axel Roumi.
Dans les grandes lignes, cette auto à tendance loisir livrable sous le mode RTR ou en kit permet de s'aligner aussi en compétition moyennant de faire appel à quelque unes des options proposées par son fabricant.
Des options comme des porte fusées avant en aluminium ou des supports de suspension renforcés et ajourés comme ceux qui figuraient sur l'auto de ce pilote.
Dans les catégories piste, signalons l'arrivée de Laurent Lecollier en Rallygame électrique aux commandes d'un LRP S8/BXe, un grand nombre de Vorza qui figuraient en course à l'instar de ceux des frères Cesmat, puis l'arrivée de quelques nouveaux pilotes comme Sébastien Decory en TT 1/8ème, et de quelques revenants comme Jean Degioanni.     
En TT avec les Blitz, Laetitia Levaillant Sansano de Bretagne de la Bigoudène des Galettes de Pont-Aven de la pointe de Brest, ouf ! signait là son grand retour en compagnie de la "  Fort Family ". Ils se reconnaîtront.....

Le GTX25 Avioracing d'Axel Roumi qui remporte la manche en TT 1/8ème thermique recevait des pneus Performance de chez SLD.
Axel Roumi signe la perf du jour en TT 1/8ème. Il remporte la manche haut la main avec son GTX25 Avioracing.
Le train avant du GTX25 Avioracing est équipé en série de cardans CVD. Cette auto recevait des amortisseurs à corps traités en option.
Le LRP S8/BXe de Laurent Lecollier avec sa carrosserie fluo bien visible sur la piste.
Ce LRP S8/BXe piloté par Laurent Lecollier figurait parmi les voitures à battre en catégorie Rallygame électrique piste.
Sébastien Decory fait partie des nouveau pilotes qui pointent désormais au rendez vous du challenge HPI.
Come back réussi pour Jean Degioanni du club du Thor.
Le Blitz de Laetitia Levaillant a effectué son grand retour dans la catégorie Start.
La course
Après une manche de qualification pour tout le monde, la course se déroulera sur six manches de finales dont les cinq meilleures seront prises en compte pour établir le classement général.
Dans la catégorie Start, trois pilotes vont se retrouver au coude à coude, et c'est Adrien Roucou qui s'empare d'entrée de jeu du leadership devant Jonathan Fort en lui prenant près d'un tour. Dans la deuxième manche, rebelote, mais avec quand même des temps en régression. Le cap des onze tours sera enfin franchi par les deux pilotes qui se disputent la première place dans cette catégorie. A savoir Adrien Roucou et José Fort.
Une seconde seulement séparant cette fois les deux protagonistes.
Malgré tous ses efforts, Jonathan Fort ne pourra cependant rien faire pour freiner Adrien Roucou dans sa course à al victoire.
Au final, Adrien Roucou aura franchi par six fois la barre des 11 tours. Il terminera victorieux face à Jonathan et José Fort.  

Le clan des pilotes du MCT du Thor, avec la famille Fort père et fils au premier plan.
Action avec le Blitz de chez HPI ! 
José Fort.
Jonathan Fort.
Action avec le Blitz de chez HPI !
Action avec le Blitz de chez HPI !
Départ des finales en tout terrain avec les Blitz HPI.
Podium Start
Dans la catégorie Challenge, Fréderic Kremer en grande forme s'adjuge la première manche en étant le seul pilote à passer les 13 tours. Il devance dans l'ordre Patrick Roucou, puis Philippe Fages et Michel Mariaul qui se tiennent dans un mouchoir de poche.
La seconde manche est un peu moins rapide. Elle permet cette fois à Gérald Delaguette de refaire surface et de prendre l'avantage pour deux secondes sur Philippe Fages. Les deux hommes étant eux même talonnés par Fréderic Kremer puis par Michel Mariaul.
En troisième manche, la piste qui commence à se creuser ne permet plus d'améliorer ses temps. En tous cas, plus possible de battre le scratch. Gérald Delaguette arrache encore le meilleur chrono devant Patrick Roucou. Et Michel Mariaul connaîtra quant à lui de légers problèmes mécaniques.
Au fur et à mesure des manches, il ne paraît aucun doute que la victoire va se jouer entre Gérald Delaguette et Fréderic Kremer. Les deux hommes terminent dans la même seconde au cours de la quatrième manche, et à une seconde d'écart dans la suivante.
Au classement final, Frédéric Kremer l'emporte à l'arrachée devant son rival, et c'est Patrick Roucou qui signe la troisième place sur le podium en prenant un tour à Michel Mariaul.

Les pilotes du club MCT en pleine forme.
Le Blitz ESE de Frédéric Kremer signe la victoire en catégorie Challenge.
Séquence nostalgie avec le retour des flancs blancs sur le Blitz HPI de Fréderic Kremer. Carrément vintage !
Départ des Blitz en tout terrain dans la catégorie Challenge. 
Les Blitz HPI en action !
Fréderic Kremer, le grand vainqueur du jour en catégorie Challenge.
Michel Mariaul 
Patrick Roucou 
Gérald Delaguette 
Philippe Fages.
Romain Sansano 
Jean Degioanni.
Podium de la catégorie Challenge.
 Dans la catégorie Open, les TT 1/8ème brushless sur motorisés vont exploser tous les chronos. Gérald Delaguette signe la pole provisoire de la première manche en réalisant un 15 tours en 06.08.740 qui lui permet de prendre 10 secondes d'avance à Jean-Pierre Jalbaud. Viennent ensuite Edouard Farines à un tour, puis Alain Mignone.
Dans la deuxième manche, Gérald Delaguette améliore encore son meilleur chrono de référence. Il signe un 15 tours tout rond qui lui permet de conserver une petite longueur d'avance sur Jean-Pierre Jalbaud (qui s'est rapproché à 5 secondes). Tandis qu'en arrière plan, Edouard Farines conserve lui aussi un petit avantage sur Alain Mignone.
A ce stade de la course, autant le préciser, plus aucun pilote ne sera en mesure de venir contester la suprématie et le rythme imposé par Gérald Delaguette.
A l'arrivée, celui-ci s'adjuge la première place du podium avec près de 5 tours d'avance sur Jean-Pierre Jalbaud et Edouard Farines.


Edouard Farines aura même tenté les passages sur deux roues pour tenter de venir à bout de ses adversaires avec son V8e Hot Bodies !
Cela volait au dessus des bosses en TT !
Le MP9e piloté par Jean-Pierre Jalbaud.
Le MBX6e de Gérald Delaguette en pleine attaque. Le Gérald s'est sorti les doigts du c... comme on dit !
Le MBX6e de Gérald Delaguette.
Le V8e Hot Bodies d'Edouard Farines en action !
L'Associated RC8Be piloté par Alain Mignone du club de Meyrargues.
Départ d'une manche en catégorie Open TT 1/8ème brushless.
Podium Open
Dans la catégorie 1/8 TT, plusieurs pilotes vont se disputer les 13 tours d'entrée de jeu. C'est le cas en particulier pour ce qui concerne Eric Nurdin qui remporte la manche avec son Vorza avec 6 seconde d'avance sur Benoît Bigonnet. Axel Roumi réalise également un très beau score en plaçant son GTX25 Avioracing en troisième position.
La deuxième manche verra une bagarre d'anthologie se dessiner entre Eric Nurdin et Axel Roumi. Ce dernier l'emportant sur le fil pour quelques dixièmes à peine.
Benoît Bigonnet et André Sanchez se répartissant les places suivantes.
A ce stade, le pilote le plus rapide en course est incontestablement Axel Roumi. Et celui-ci le prouve en remportant les 3ème et 4ème manches au nez et à la barbe de tous les autres concurrents.
Pour le fun, Eric Nurdin signera un coup d'éclat en signant le scratch au cours de la dernière manche.
Mais cela ne sera pas suffisant pour détrôner Axel Roumi de la première place. Celui-ci sera parvenu à prendre 2 tour d'avance à Eric Nurdin. La 3ème place revenant à Benoît Bigonnet devant André Sanchez et Sébastien Decory.


Le GTX25 Avioracing d'Axel Roumi à l'accélération. 
Axel Roumi, le vainqueur en catégorie TT 1/8ème thermique.
Le Concept Cage Avioracing d'André Sanchez en action !
Benoît Bigonnet.
Le GTX25 Avioracing d'Axel Roumi en action !
Attaque maximale avec le Concept Cage Avioracing !
Le Trophy 3.5 HPI de Benoît Bigonnet en action !
Podium 1/8 TT Thermique
Dans la catégorie Rallygame Thermique
, 5 pilotes viendront en découdre. Julien Claudel place la barre très haut d'entrée de jeu en réalisant le seul 14 tours de la séance ! Suivi par Fréderic Cutajar et par Daniel Hirschenhahan.
Dans la deuxième manche, Fréderic Cutajar tiendra la dragée haute à Julien Claudel, mais ce dernier trouve quand même la ressource nécessaire pour engranger 6 petites secondes de mieux. Julien Claudel va ensuite enclencher la surmultipliée et lâcher carrément tous ses adversaires. Il réalise par deux fois un 15 tours qui va le placer hors de portée.
Au classement général, Julien Claudel se voit donc crédité d'une nouvelle victoire à son actif devant Fréderic Cutajar et Jean-Louis Audubert.


Les TT 1/8ème thermiques en Rallygame au départ de leur dernière manche.
Jean-Louis Audubert à l'attaque avec le Trophy 3.5 HPI.
Nouvelle victoire pour le D8 de Julien Claudel en Rallygame thermique 1/8ème.
Durant toute la course, André Sanchez (à droite) a tenu à assister le jeune Daniel Hirschenhahn dans ses évolutions.
Podium Rallygame thermique
Dans la catégorie Rallygame électrique, nous retrouvons six pilotes en lice. Le nouveau LRP S8/BXe flambant neuf de Laurent Lecollier va créer la surprise en s'adjugeant le meilleur chrono de la séance. Laurent réalise un 15 tours en 06.02.060 avec à ses côtés Alain Durand en 15 tours en 06.10.884 et Fréderic Cesmat en 14 tours en 06.08.654. Viennent ensuite Marc Minaud en 14 tours, puis Eric Nurdin et Thierry Cesmat.
La deuxième manche sera ravie par Thierry Cesmat qui signe là son grand retour en force. Celui-ci devance Laurent Lecollier de 2 secondes, puis Alain Durand de 16 secondes.
Contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres catégories, les temps ne cesseront ici de s'améliorer au fur et à mesure des manches. En témoigne la troisième manche qui verra le cap des 16 tours enfin franchi !
C'est à Laurent Lecollier et à Thierry Cesmat que l'on devra encore une fois ces performances. les deux pilotes jouant du coude à coude entre les séries.
La victoire se jouera du reste entre ces deux protagonistes. Et c'est finalement Thierry Cesmat qui finit par s'imposer avec près d'un tour d'avance à l'addition des 5 manches les plus rapides, devant Laurent Lecollier et Alain Durand.
Frédéric Cesmat, Marc Minaud et Eric Nurdin s'emparant des places suivantes.   


Départ d'une finale en catégorie Rallygame électrique.
Départ d'une finale en catégorie Rallygame électrique.
Les TT 1/8ème Rallygame électriques dans leurs œuvres en action !
Le nouveau LRP S8/BXe piloté par Laurent Lecollier s'offre une deuxième place inattendue sur le podium en catégorie Rallygame électrique.
Le Vorza HPI de Fréderic Cesmat s'empare de la 4ème place en catégorie Rallygame électrique.
Le Vorza HPI de Thierry Cesmat s'adjuge la victoire en catégorie Rallygame électrique.
Podium Rallygame électrique
Galerie Photos


Sylvie et Camille Klos, les as du comptage, étaient présents comme à l'accoutumée.
HPI livre ce nouveau servo SB-5 à pignons métal et à boîtier transparent sur le Vorza. Celui-ci fournit un couple de 11,8 kilos et se révèle très rapide (0,11 sec sur 60 degrés !).
Une quarantaine de pilotes s'étaient donnés rendez-vous dans les stands.
En Open, la voiture victorieuse de Gérald Delaguette était motorisée par un moteur Tekin.
Le V8e Hot Bodies de Marc Minaud en action !
La décontraction était évidente au sein du clan des pilotes du MCR de Rognac. Sont pas heureux ces trois là !
Marie Roucou n'a pas démérité au nettoyage des autos de son fils et de son mari.
Les stands ont accueilli près d'une quarantaine de pilotes pour cette 3ème manche de la saison.
Jean-Louis Audubert dans un remix de la cage aux folles.....
Frédéric Cutajar en TT 1/8ème thermique.
Emeline Audubert était venue encourager psychologiquement son papa Jean-Louis dans la course à la victoire.
Départ d'une finale en catégorie Rallygame thermique sous l'oeil acéré de Jean-Michel Claudel au premier plan.
La piste en bitume du club d'Orange s'est prêtée à merveille aux matches orchestrés entre les différentes catégories. 
Couverture anti-pluie à base de serviettes LRP pour protéger ce Blitz.
Les stands. 
Les stands.
Les pilotes de la catégorie Challenge prêts à en découdre pour une finale.
Emeline Audubert était bien entourée avec tous ces Blitz HPI.
Les pilotes de la catégorie Start sur le podium.
Les Blitz HPI prêts à en découdre sur la piste TT d'Orange.
Les pilotes de la catégorie Start sur le podium.
Les Blitz HPI en action !
Les Blitz HPI en action !
La piste tout terrain du club d'Orange.
Départ d'une série en TT 1/8ème thermique.
Pour rouler en Open, les marques de châssis et le matériel est laissé libre, mais les pneus Kamikaze LRP sont imposés.
Ambiance conviviale dans les stands.
Marc Minaud en pleine séance de préparation sur son V8e Hot Bodies.
Alain Durand conclut cette 3ème manche par un podium en catégorie Rallygame électrique.
Le Trophy 3.5 HPI de Frédéric Cutajar n'utilise plus le lanceur à tirette pour démarrer.
La piste TT d'Orange.
Le MP9e de Jean-pierre Jalbaud et le Mugen MBX6e de Gérald Delaguette au coude à coude.
Le clan Chrono Racing tout sourire.
Matos HPI, LRP, Futaba et Avioracing dans les stands. Of course !
Baston entre Blitz HPI ! 
Baston entre Blitz HPI !
Baston entre Blitz HPI !
Baston entre Blitz HPI !
Les pilotes dans les stands.
Richard Colardelle en pleine séance d'inspection technique après une manche.
Emeline Audubert.
Edouard Farines.
Jean-Pierre Jalbaud.
Alain Mignone du club de Meyrargues.
Le Trophy 3.5 HPI de Jean-Louis Audubert.
La cafétéria à l'intérieur de laquelle la remise des prix sera effectuée.
Ambiance joyeuse et festive lors de la remise des prix.
Les coupes.
Classements

Challenge
1     Frédéric Krémer
2     Gérald Delaguette
3     Patrick Roucou
4     Michel Mariaul
5     Philippe Fages
6     Romain Sansano
7     Jean Degioanni

Open
1     Gérald Delaguette
2     Jean-Pierre Jalbaud
3     Édouard Farines
4     Alain Mignone

1-8 TT
1     Axel Roumi
2     Éric Nurdin
3     Benoît Bigonnet
4     André Sanchez
5     Sébastien Decory

Rallygame Thermique
1     Julien Claudel
2     Frédéric Cutajar
3     Jean-Louis Audubert
4     Daniel Hirschenhahn
5     Benoît Bigonnet

Rallygame Electrique
1     Thierry Cesmat
2     Laurent Lecollier
3     Alain Durand
4     Frédéric Cesmat
5     Marc Minaud
6     Éric Nurdin

Start
1     Adrien Roucou
2     Jonathan Fort
3     José Fort
4     Laëtitia Levaillant
============================================ Deuxième manche du challenge HPI 2013 à Montpellier : Une piste de tueurs !
Par Philippe Boeri.


Au fil du championnat, les pilotes du challenge HPI ont pour habitude de côtoyer des circuits qu'ils connaissent la plupart du temps sur le bout des doigts.
Changement radical avec l'épreuve du jour, qui allait les amener sur la piste de l'AMO. Un circuit d'hommes qui reçoit en temps ordinaire des manches du championnat Open et Promo, et même à l'occasion, des manches des championnats de France fédéraux.

Changement de décor total donc en ce jour, avec un magnifique circuit de plus de 250 mètres de développé, piaffant d'impatience d'en découdre avec les quelques quarante pilotes venus là.
Le tracé comprend une belle ligne droite de l'ordre de 60 à 80 mètres. Une ligne droite qui ne sera pas bridée avec des chicanes, pour faire suite aux revendications de certains pilotes qui avaient manifesté leur mécontentement après la manche de Pierrelatte.
Après un droite à 180 degrés, les autos doivent enchaîner sur un léger bout droit qui déboule sur un pif paf, puis sur un double gauche interminable qui les amène tout doucement sur une grande courbe à passer presque au taquet qui se situe juste en dessous du podium. A ce stade, nous trouvons encore un léger bout droite très rapide qui se termine sur un autre pif paf très lent cette fois, qui précède l'entrée dans la ligne droite principale. Un tracé que les meilleurs pilotes parviendront à boucler sous les 21 secondes au tour.

Le magnifique circuit du club AMO de Montpellier a donné pas mal de fil à retordre à tous les pilotes du challenge.
La partie gauche du tracé laisse entrevoir un étroit pif paf qui précède l'entrée de la ligne droite principale.
Les parties sinueuses et techniques figuraient à l'ordre du jour sur cette piste.
La partie droite de la piste, avec son virage à 180 degrés situé en bout de ligne droite. Notez aussi le revêtement bleu très agréable qui permettait aux pilotes de bien distinguer le tracé.
Dans les stands 
Les sept catégories admises au règlement étaient représentées comme à l'accoutumée. Celles-ci voyaient apparaître de nouveaux pilotes à l'instar de Tanguy Vandre en catégorie Blitz et de Julien Marziano en catégorie Open.
Quelques châssis se sont mis en valeur, avec en particulier la  Blast TC10 LRP de Patrick Garcia. Une auto qui se paiera quand même le luxe de s'octroyer la 4ème place en catégorie Challenge. Ce châssis de sport loisir équipé d'origine d'amortisseurs à gros volume à bouchons aluminium et de deux barres antiroulis comportait quelques modifications qui avaient été entreprises par son propriétaire. Avec d'une part la présence d'un double ventilateur de refroidissement à bord, puis celle d'une couronne de transmission réduite en largeur grâce à la présence d'un support option.

Tanguy Vandre. Un nouveau pilote qui termine à la 6ème place du podium de la catégorie Blitz pour sa 1ère participation.
Patrick Garcia signera le meilleur chrono de la 1ère manche en catégorie Challenge. Ce pilote fait appel à un châssis Blast TC10 sport/loisir de chez LRP. 
La Blast TC10 LRP de Patrick Garcia se classera finalement 4ème au classement général. Il s'agit d'une auto très accessible côté tarif, et plutôt bien équipée, avec 2 barres antiroulis et des amortisseurs gros volume.
La Blast TC10 LRP de P.Garcia comportait un support option et une modif au niveau de la couronne centrale. Celle-ci ayant été réduite de moitié en épaisseur pour gagner sur les masses tournantes.
Toujours à bord de la Blast TC10 LRP, relevez la présence en série d'une barre stabilisatrice à l'arrière, puis celle d'amortisseurs big bore avec des bouchons en aluminium.
Sur les TT 1/8ème, Jean-Michel Claudel nous présentait tout un lot d'améliorations apportées au D8 piloté par son fils Julien. Celui-ci recevait de nouveaux cardans de transmission allégés en aluminium traité, ainsi que des noix de cardan plus longues pour pouvoir augmenter les débattements. A voir aussi sur cette auto, des plaques en aluminium greffées au châssis à l'arrière afin de protéger celui-ci sur les pistes abrasives. 

Le D8 Hot Bodies de Julien Claudel remporte la manche en catégorie Rallygame thermique.
Nouveaux cardans allégés en aluminium traité, remarqués sur le D8 Hot Bodies de Julien Claudel.
Julien Claudel fait également appel à des noix de cardans plus longues sur son D8.
Cette plaque de protection prenait position à l'arrière du châssis du D8 du vainqueur en catégorie Rallygame thermique. 
A noter dans cette catégorie la possibilité de rouler désormais avec deux types de pneus. Les modèles lignés du Concept Cage Avioracing, puis les slicks LRP réf : 270065570.
Dans les catégories Challenge et Open, les voitures majoritaires demeuraient les Cyclone Hot Bodies. Et la plupart des châssis étaient coiffés du moteur brushless K4 13.5 tours signé LRP. Un moteur également autorisé dans la catégorie Blitz. Ces catégories nous fournissaient également l'occasion de découvrir le dernier contrôleur " Spin Super " de chez LRP.

Pneus Concept Cage Avioracing à gauche ou Slicks LRP à droite, faites votre choix. Voici les 2 types de pneumatiques imposés pour rouler en Rallygame.
Le nouveau moteur brushless Vector K4 13,5 tours de chez LRP fait d'ores et déjà l'unanimité auprès des pilotes des catégories Challenge, Open et Blitz.
Le dernier contrôleur brushless " Spin Super " de chez LRP fait également partie des nouveautés autorisées à concourir sur le challenge dans les catégories réservées à l'électrique. 
La course
Sous la bienveillance de Camille et de Sylvie Klos, la course sera lancée, avec au programme, jusqu'à huit manches selon les catégories ! De quoi donner du spectacle à revendre jusqu'à plus soif !
Dans la catégorie Start, nous ne trouvons que trois pilotes au départ.
Julien Kremer s'impose en première manche devant Adrien Roucou, tandis que c'est au tour de Matéo Puntil de faire son entrée en scène et de distancer tous ses adversaires au cours de la deuxième manche.
La troisième manche sera la plus rapide. Elle permettra une fois encore à Matéo Puntil de signer le meilleur chrono en 17 tours 08.07.58, talonné par Adrien Roucou.
Mais c'est Julien Kremer qui finira par s'imposer aux termes d'une régularité de métronome. Il fera ainsi la pige à Adrien Roucou, qu'il devance de deux tours à l'arrivée, puis à Matéo Puntil qui termine sa course à quatre tours de retard.

Sylvie Klos au 1er plan à gauche, et son mari Camille au fond à droite, étaient fidèles au poste pour assurer la partie comptage durant toute la course.
Matéo Puntil s'offre la 3ème place du podium en catégorie Start réservées aux jeunes pilotes de moins de 15 ans.
Le duo Roucou père et fils aura brillé ce week end ! Adrien le fiston s'octroie en effet la 2ème place de la catégorie Start. Quant à Patrick le papa, celui-ci écope d'une belle 3ème place en catégorie Challenge. 
Le podium de la catégorie Start.
Dans la catégorie Challenge, cela sera nettement plus serré. Les pilotes vont s'affronter sur six manches. La première d'entre-elles sera remportée haut la main en 17 tours par Patrick Garcia avec sa LRP Blast TC 10. Elle mettra également aux prises Frédéric Fontat, Michel Mariaul et Nicolas Mundenke qui termineront dans un mouchoir de poche en 16 tours.
La deuxième manche sera encore plus rapide et permettra à Patrick Roucou de s'imposer en 18 tours devant Frédéric Kremer. A noter aussi la performance de Philippe Fages, troisième pilote à avoir réussi à passer la barre des 18 tours.
Le grip de la piste ne cessera de s'améliorer. les concurrents parvenant à passer les 19 tours au cours de la 3ème manche. Celle-ci sera remportée par Michel Mariaul pour une seconde de mieux sur Frédéric Kremer.
Il faudra ensuite patienter jusqu'à la 5ème manche pour que la barre des 20 tours soit enfin franchie. Et c'est à Michel Mariaul et à Frédéric Fontat que l'on devra cet exploit.
Au final, c'est Frédéric Kremer qui s'adjuge la victoire devant Frédéric Fontat et Patrick Roucou.

La Cyclone Hot Bodies de Fred Kremer remporte la course en catégorie Challenge. 
Moteur brushless Vector K4 13,5 tours de chez LRP et variateur AI Pro Reverse du même fabricant. Telle était la combinaison gagnante sur l'auto du vainqueur en catégorie Challenge. 
Le podium de la catégorie Challenge.
Dans la catégorie Open, les pilotes auront fort à faire face à l'arrivée des frères Nardeux. Des pilotes coutumiers des manches de championnat de France. Ces derniers vont donner une véritable leçon de pilotage à tous les challengers ! Ludovic Nardeux ouvre le bal en première manche en signant un 19 tours en 08.14.66 devant Jonathan Claux en 19 tours en 08.24.53.
Deux pilotes qui vont rapidement passer à la vitesse supérieure en plaçant le score à battre à 21 tours dès la manche suivante. Ludovic Nardeux réalisant un temps en 21 tours 08.18.16 devant Jonathan Claux en 21 tours en 08.22.58.
Face à cette suprématie, seuls Guillaume Reynaud et Julien Marziano parviendront à limiter un peu la casse.
Bien qu'au final, c'est Ludovic Nardeux qui s'impose d'une courte tête devant Jonathan Claux. Sébastien Nardeux signe le podium en troisième position avec Guillaume Reynaud à ses côtés, puis Gérald Delaguette relégué à 6 tours du leader !

A droite : Ludovic. A gauche : Sébastien. Les frères Nardeux ont donné une véritable leçon de pilotage à tout le plateau en catégorie Open.
Le châssis X-Ray de Ludovic Nardeux se révélera le plus rapide de la catégorie Open.
Jonathan Claux a sorti le grand jeu pour se placer en 2ème position sur le podium en catégorie Open. Il était pratiquement aussi rapide que le leader sur cette piste.
La Cyclone Hot Bodies de Jonathan Claux, 2ème en classe Open.
Malgré l'arrivée des " cadors " en Open, l'excellent Gérald Delaguette s'en sortira quand même avec les honneurs en nous sortant une 5ème place de derrière les fagots !
La X-Ray de Sébastien Nardeux en action ! Une 3ème place en Open.
Guillaume Reynaud tirera les marrons du feu en Open en se classant 4ème, au prix d'une belle régularité.
Action en Open !
Le départ d'une finale en classe Open.
Le podium de la catégorie Open.
Dans la catégorie Blitz, Guillaume Reynaud et Gérald Delaguette vont se retrouver au coude à coude pour le premier round, suivis de près par Frédéric Fontat.
Les écarts vont méchamment se resserrer ensuite, ou pas moins de 5 pilotes vont se retrouver dans le même tour. Gérald Delaguette va mener le bal de cette seconde manche, suivi à deux secondes par Didier Lallau, puis par le petit nouveau Tanguy Vandre.
Passé ce stade, Guillaume Reynaud va enclencher la surmultipliée et laisser sur place tous les autres protagonistes en lice. Il signe un 17 tours au cours des manches 3 et 4. La course se termine sur un dernier coup d'éclat de Gérald Delaguette, talonné par Thomas Turlure. Mais au classement général, Delaguette s'impose devant Didier Lallau et Frédéric Fontat.

Les Blitz HPI se sont livrés à une bagarre d'une belle intensité sur ce tracé ! 
Thomas Turlure roule désormais en Blitz HPI.
Les Blitz HPI au départ de l'une des finales.
Belle bourre entre Blitz dans la ligne droite. Qui aura le dernier mot ?........
Arsouille maximale dès le 1er virage ! Les pilotes n'ont rien lâché !
Posés en plein appui dans toutes les cordes des virages, les Blitz on animé le spectacle !
Les animateurs de la catégorie Blitz en pleine concentration sur le podium. 
Un passage clean. Pour la petite histoire, il faut savoir que certains Blitz du plateau sont ceux ayant participé aux 24 heures. Des machines increvables qu'on vous dit ! 



Le podium de la catégorie Blitz. Gérald Delaguette signe la victoire devant Didier Lallau, Frédéric Fontat et Maxime Mille.
Dans la catégorie Rallygame Electrique, cela démarre tout doucement avec Patrick Estienne qui s'empare du commandement de cette course avec Thierry Cesmat à ses côtés. Rebelote dans les deux manches suivantes au cours desquelles les deux hommes distancent Alain Durand et Frédéric Cesmat.
Les manches suivantes verront Franck Monnot venir jouer les troubles fêtes. Ce dernier parvenant à se hisser dans le trio de tête, puis à truster carrément la deuxième position derrière Thierry Cesmat au cours de la cinquième manche.
Le classement final nous donnera Thierry Cesmat en tant que grand vainqueur, à quelques encablures devant Patrick Estienne. Alain Durand étant quant à lui parvenu à se débarrasser de Frédéric Cesmat pour la dernière place de podium.

Les Frères Cesmat étaient attendus au tournant en Rallygame électrique. Thierry (à gauche) obtient une belle victoire à l'arrachée.
Patrick Estienne au sortir de l'une des manches de finale en Rallygame. Physiquement éprouvé, l'homme à tout donné comme on le voit !
Le nouveau V8e brushless Hot Bodies d'Alain Durand avec les pneus Slicks LRP en test.
Nouvelle carrosserie à l'effigie de la Panthère Noire à bord du V8e brushless d'Alain Durand.
Chez Hot Bodies, le V8e brushless est un nouveau châssis qui fait fureur auprès des pilotes. Celui-ci possède un châssis spécial électrique façonné en fibres composites et un comportement très sain sur la piste.
Le V8e Hot Bodies intègre des porte fusées avant et étriers de direction en aluminium. Sa géométrie est proche de celle du D8 champion du monde.
Thierry Cesmat remporte la manche aux commandes de son Vorza HPI.
Franck Monnot à l'attaque de chez attaque ! 
Franck Monnot, alias : la menotte !
Alain Durand aura également tout donné pour " arracher " sa 3ème place sur le podium.
Le podium en Rallygame électrique.
Dans la catégorie Rallygame Thermique, Julien Claudel paraît d'ores et déjà au dessus du lot.
Celui-ci s'adjuge les trois première manches à l'affilée, avant d'être devancé par Benoît Bigonnet au cours de la quatrième manche. Mais la baisse de régime de Julien Claudel était passagère, puisque Julien s'octroie à nouveau la cinquième manche face à Benoît Bigonnet. 
Jean-Louis Audubert qui figure habituellement parmi les leaders sera quant lui accablé par des soucis avec son différentiel arrière. Au classement général, Julien Claudel remporte néanmoins la manche en jouant la carte de la régularité devant Benoît Bigonnet, Jean-Louis Audubert, André Sanchez et Frédéric Cutajar.

 Totale domination ce week end pour " Fast " Julien Claudel, le pilote le plus rapide de la catégorie Rallygame thermique !
Jean-Louis Audubert connaîtra quelques soucis avec son différentiel arrière. La prochaine fois, il a décidé de rouler en axe rigide ......
Et pendant ce temps là, Philippe Fages arpente les abords du circuit pour trouver sa proie ! Un killer qu'on vous dit le Phiphi !
Frédéric Cutajar était fidèle au poste aux commandes du nouveau Trophy 3.5 signé HPI.
Julien Claudel rafle la mise avec son D8 en Rallygame thermique. 
Le Trophy 3.5 HPI de Jean-Louis Audubert.
Le podium en Rallygame thermique.
Dans la catégorie Concept Cage, trois pilotes vont mettre le feu aux poudres d'entrée de jeu avec en premier lieu Laurent Lecollier en grande forme qui devance Jean-Claude Michel et Alain Durand.
Dans la deuxième manche, Eric Riera et Axel Roumi vont faire leur apparition dans le Top five de la manche, signant respectivement un 13 tours en 06.14.13 et 13 tours en 06.15.18.
Tandis que dans la manche suivante, ce sera au tour de Franck Monnot et d'Alexandre Montlahuc de passer les 13 tours. A la mi course, Jean-Claude Michel va cependant se détacher quelques peu de la meute de pilotes et se mettre à accumuler une petite avance non négligeable. Une avance qui ne sera néanmoins pas suffisante pour détrôner Laurent Lecollier de son piédestal et de la victoire.
Jean-Claude Michel et Alain Durand complèteront le podium d'arrivée devant Éric Riéra et Axel Roumi.

Départ d'une finale en catégorie Concept Cage.
Le Concept Cage Avioracing en action !



Le Concept Cage Avioracing de Jean-Claude Michel s'empare de la victoire à l'issue des finales.
Le Concept de Jean-Claude Michel en gros plan. Une auto entièrement d'origine, seulement optionnée avec des amortisseurs traités.
La remise des prix.
Les coupes récompenseront les pilotes dans les 7 catégories en lice.
Un grand merci au secrétaire du club et à son président Jean Boissonnade pour la qualité de l'accueil qui fût fait aux pilotes du challenge.  
Galerie photos

André Sanchez était venu avec sa supportrice de charme : Winnie !
Philippe Claux en train de méditer sur la stratégie de course à faire adopter à son fils Philippe pour barrer la route aux Nardeux Brothers !

Les chronométreurs disposaient d'une cabine de comptage.
Les stands.


Benoît Bigonnet.
Gérald Delaguette en train de mécaniser son Blitz.
Notez l'état de propreté clinique des stands des frères Nardeux.
Le Concept Cage Avioracing de Didier Lallau.
Patrick Estienne connaîtra un souci radio qui l'empêchera de mieux défendre ses chances en catégorie Concept Cage.  



Départ d'une finale en catégorie Rallygame thermique.
Christophe Puntil en pleine réflexion.
Les stands des frères Nardeux, côté face.
Philippe Fages.
Un week end de winner pour Fred Kremer.
Wilfried Jahan.
Nicolas Mundhenke.
Frédéric Fontat.
Patrick Garcia.
Adrien Roucou.
Michel Mariaul.
Patrick Roucou.




Jean-Michel Claudel mécanisait la voiture de son fils Julien.

Laurent Lecollier (à droite) est passé très près de la victoire en catégorie Concept Cage.  Il est l'homme à suivre sur les prochaines épreuves. 
Classements

Start
1     Julien Kremer
2     Adrien Roucou
3     Matéo Puntil

Challenge
1     Frédéric Kremer
2     Frédéric Fontat
3     Patrick Roucou
4     Patrick Garcia
5     Philippe Fages
6     Nicolas Mundhenke
7     Michel Mariaul
8     Wilfried Jahan

Open
1     Ludovic Nardeux
2     Jonathan Claux
3     Sébastien Nardeux
4     Guillaume Reynaud
5     Gérald Delaguette
6     Julien Marziano
7     Christophe Puntil

Blitz
1     Gérald Delaguette
2     Didier Lallau
3     Frédéric Fontat
4     Maxime Mille
5     Guillaume Reynaud
6     Tanguy Vandre
7     Thomas Turlure
8     Gabriel Simon

Rallygame Thermique
1     Julien Claudel
2     Benoît Bigonnet
3     Jean-Louis Audubert
4     André Sanchez
5     Frédéric Cutajar

Rallygame Electrique
1     Thierry Cesmat
2     Patrick Estienne
3     Alain Durand
4     Frédéric Cesmat
5     Adrien Tur
6     Franck Monnot

Concept Cage
1     Laurent Lecollier
2     Jean-Claude Michel
3     Alain Durand
4     Éric Riéra
5     Axel Roumi
6     Franck Monnot
7     Didier Lallau
8     Alexandre Montlahuc
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Première manche du challenge HPI 2013 à Pierrelatte : Conditions de course optimales !

Par Philippe Boeri.


Après la trêve estivale, les pilotes du challenge HPI ont effectué leur rentrée sur cette ancienne piste destinée à la base aux châssis de piste à l'échelle 1/8ème.
Un tracé qu'ils affectionnent par dessus tout.

Et une fois n'est pas coutume, les abords du circuit seront envahis par des hordes de spectateurs durant toute la journée de course. La raison de ce regain d'activité tenant au fait qu'un meeting aérien avait été organisé ce jour là à quelques encablures.
L'occasion pour les passionnés et les nostalgiques des modèles volants de voir ou revoir voler des avions qui ont écrit quelques pages mythiques de l'histoire de l'aviation.
La piste de Pierrelatte étant située sur une annexe de l'aérodrome de la ville, voilà qui expliquait la présence de cette foule.

Un meeting aérien avait été organisé sur l'aérodrome le jour de cette compétition. 
Les spectateurs afflueront en masse aux abords du circuit durant toute la journée de course.
Les conditions de course
Pour préserver la mécanique des autos et en particulier la partie concernant la motorisation, l'organisation de course avait quand même décidé d'apposer sa touche personnelle à cet égard.
Traduisez par là qu'une chicane avait pris place presque au début de la ligne droite principale pour freiner quelque peu les ardeurs des véhicules.
Une chicane qui différait malgré tout de celle qui avait pris place au même endroit lors de la dernière rencontre, en mai dernier.
Autant le préciser, l'obstacle en question sera sujet à plus d'une controverse, compte tenu du fait qu'il changera d'apparence plusieurs fois au cours de la compétition.
Et il arrivait même que l'emplacement de cet obstacle mouvant soit appelé à évoluer au cours des manches. De quoi susciter la surprise auprès de quelques pilotes. 

Voici la fameuse chicane qui donna du fil à retordre aux pilotes. Il fallait prendre gare de ne pas aller se frotter aux quilles !
Aussi, plus que jamais, l'anticipation allait figurer à l'ordre du jour parmi les maîtres mots pour briguer la victoire.
Cette première compétition comptant pour le championnat 2013 observait quelques bouleversements au niveau du règlement. Avec l'apparition de trois nouvelles catégories.
La catégorie " Start " qui s'adresse aux voitures électriques de marque HPI, Hot Bodies, Avioracing, Maverick et LRP. On impose ici des pneus HPI 4435 ou d'origine, ainsi que les modèles HPI challenge et le moteur brushed HPI Firebolt 15 tours.
Dans cette classification, les variateurs doivent de surcroît demeurer d'origine, et sans condensateur
Quant aux accus, ils peuvent aller jusqu'à 5000 mA et jusqu'à 8,4 volts, en Ni-Mh ou en Li-Po concernant le choix. Les autos pourront recevoir en supplément toute une kyrielle d'options figurant parmi celles qui sont commercialisées par l'importateur Français Avio et Tiger.

Les nouveaux accus " coque " LRP ont fait des émules dans les stands. 
La catégorie " Challenge " qui s'adresse aux voitures électriques de marque HPI, Hot Bodies, Avioracing, Maverick et LRP. On impose ici des pneus HPI 4435 ainsi qu'une plus grande diversité concernant les moteurs.
Un moteur LRP 13,5 tours K4 pourra en effet venir se joindre au moteur brushed HPI Firebolt 15 tours.
Dans cette classification, les variateurs devront rester de série. Les pilotes pourront également opter pour le modèle " AI " ou " Spin Super " de chez LRP. Le tout sans condensateur.
Pour le choix des accus, même chose qu'en catégorie " Start " avec des accus pouvant aller jusqu'à 5000 mA et jusqu'à 8,4 volts, en Ni-Mh ou en Li-Po concernant le choix. Les autos pourront recevoir en supplément toute une kyrielle d'options figurant parmi celles qui sont commercialisées par l'importateur Français Avio et Tiger.

Variateur et moteur LRP sur cette auto.
Enfin, la dernière catégorie " Open " est ouverte à toutes les autos, toutes marques confondues, à la condition qu'il s'agisse de châssis électriques à l'échelle 1/10ème, et qu'elles chaussent des pneus LRP 30X et des jantes LRP. Un moteur LRP 13,5 tours K4 est admis au règlement en compagnie du moteur brushed HPI Firebolt 15 tours.
Dans cette classification, les variateurs devront rester de série. Les pilotes pourront également opter pour le modèle " AI " ou " Spin Super " de chez LRP, toujours sans condensateur.
Pour le choix des accus, ces derniers sont libres, à la seule condition de ne pas excéder 7,4 volts.
Même chose concernant les options.

La Team Magic de Fabien Valantin chaussait les nouveaux pneumatiques  LRP 30X dans la catégorie Open.
La course
Dans la catégorie Start, nous verrons réapparaître un revenant en la personne de Julien Kremer (le frère cadet de Frédéric). Et celui-ci va faire très fort car il va parvenir à se hisser jusqu'au podium.

Retour gagnant pour Julien Kremer. Celui-ci accédera au podium en 3ème position.
La voiture de Julien Kremer et sa carrosserie Mariaul's Paint.
La Cyclone Hot Bodies fait partie des châssis majoritaires dans la catégorie Start.
Qu'à cela ne tienne, c'est pourtant Adrien Roucou qui va mener la dragée haute à tous ses adversaires.
Adrien Roucou parviendra à boucler 64 tours en un peu plus de trente minutes, reléguant Mattéo Puntil à 12 tours de retard, avec 52 tours. Julien Krémer, comme on vous le disait, s'empare quant à lui de la dernière marche sur le podium, à quand même près de 15 tours de retard !

Le podium de la catégorie Start
Dans la catégorie Challenge, il faudra noter le come back réussi de Nicolas Mundhenke, ainsi que celui de Patrick Garcia, un ancien pilote des années 1990 qui sévissait déjà dans des lieux cultes tels que Bagnols sur Cèze ou Camaret, du temps où le challenge HPI s'appelait le Trophée Bleu. Même remarque concernant Eric Funk. Cette course mettra en valeur la suprématie de Frédéric Krémer et de Michel Mariaul, largement au dessus du lot. Les deux hommes devancent au final Patrick Roucou de deux à trois tours, puis Philippe Fages.

La BMW M3 du " Grand " Maxime Mille en action !
Philippe Fages loupera de peu la troisième place du podium.
Le podium de la catégorie Challenge.
Dans la catégorie Open, le rythme va nettement s'accélérer sous la houlette de la présence de Fabien Valantin, ex double champion de France de la catégorie piste 1/10ème. Sans surprise, celui-ci prendra l'ascendant sur les 11 concurrents en lice, en dépit d'une belle résistance opposés durant toute la course par Jonathan Claux. En troisième position, Guillaume Reynaud achèvera sa course en concédant 2 tours de retard par rapport au leader.

La XRay de 
Nouvelle platine pour supporter le servo de direction entrevue sur l'auto de 
Olivier Labrot à l'attaque !
Le podium de la catégorie Open.
Dans la catégorie Blitz, nous trouvons huit pilotes au départ. Gérald Delaguette va en profiter pour prendre sa revanche après ses déboires rencontrés précédemment dans la catégorie Open. Il s'impose avec près de 3 tours d'avance sur Frédéric Majour. Pour la troisième place, la bagarre battra son plein entre Guillaume Reynaud, presque dans son jardin, et Frédéric Fontat. Vingt petites secondes séparant au final les deux protagonistes à l'arrivée.

Le Blitz HPI de Gérald Delaguette.
Passage au cordeau pour ce Blitz canari.
Le Blitz HPI de Frédéric Majour.

Le podium de la catégorie Blitz.
Dans la catégorie Rallygame Electrique Patrick Estienne revigoré par ses prises de participation dans le championnat de France moto n'aura aucun mal à régner en maître dans cette catégorie. Il boucle les trente minutes de course avec un beau 64 tours qui le placera loin devant Thierry Cesmat. En 3ème position, le nouveau retraité Alain Durand aura quant à lui bien défendu sa position, contestée un moment par Franck Monnot. Les positions restant dans cet ordre jusqu'à l'arrivée.
A noter ici la venue en course de nouveaux châssis représentés ici même par le V8e de chez Hot Bodies. Il s'agit d'un TT brushless à la base, qui dispose d'un châssis très typé électrique, car entièrement construit à partir d'un matériau en fibres composites.

Le V8e Hot Bodies a fait son apparition dans la catégorie Rallygame électrique.
Le V8e Hot Bodies est un TT brushless qui reprend une partie de la base mécanique du D8 thermique champion du monde.
Patrick Estienne au passage de la chicane, avec le V8e brushless Hot Bodies.
Le podium de la catégorie Rallygame électrique. 

Dans la catégorie Rallygame Thermique, on attendait Jean-Louis Audubert ou Benoît Bigonnet, et c'est finalement Julien Claudel qui coiffera tout ce beau monde au poteau aux commandes de son D8.

Jean-Louis Audubert toujours fidèle au poste pour le magasin Chrono Racing d'orange, avec son Trophy HPI.
La version S du D8 (RTR) faisait également partie des nouveautés représentées à Pierrelatte.
Le D8 Hot Bodies de Julien Claudel remporte la manche en Rallygame Thermique. 
Julien Claudel boucle le total des manches en 55 tours en 31:26.245. Il infligera deux tours dans la vue à Benoît Bigonnet, tandis qu'en 3ème position, Benoît Poisson et son Pulse 4/6 HPI achèvent leur course à plus de 10 tours du commandement.
Le podium de la catégorie Rallygame thermique.
Dans la catégorie Concept Cage, nous retrouvons tous les dinosaures du challenge. Thierry Cesmat est passé maître dans la maniement de ce châssis à arceau cage. Le pilote Marseillais signe donc une belle victoire face à Jean-Claude Michel et à Laurent Lecollier.
Les trois hommes achevant leur course dans un mouchoir de poche.

Une belle 5ème place pour Alexandre Montlahuc qui signait là son grand retour dans la catégorie Concept Cage.
Les options ont toujours la côte sur les Concept Cages Avioracing. Avec ici, ce support avant renforcé et ajouré qui comporte un nombre d'ancrages plus important. 
Le podium de la catégorie Concept Cage Avioracing.
Classements

Start
Adrien Roucou 64 33:12.847
Mattéo Puntil 52 32:44.677
Julien Krémer 49 33:45.780

Challenge
Frédéric Krémer 69 32:27.085
Michel Mariaul 68 32:31.064
Patrick Roucou 66 32:46.292

Open
Fabien Valantin 78 32:50.093
Jonathan Claux 77 33:04.254
Guillaume Reynaud 76 33:06.038

Blitz
Gérald Delaguette 64 33:43.462
Frédéric Majour 61 33:09.242
Guillaume Reynaud 60 32:55.438

Rallygame Electrique
Patrick Estienne 64 31:42.373
Thierry Cesmat 61 30:55.991
Alain Durand 59 31:39.380

Rallygame Thermique
Julien Claudel 55 31:26.245
Benoît Bigonnet 53 31:08.086
Benoît Poisson 43 31:53.277

Concept Cage
Thierry Cesmat 60 00:31:28.
Jean-Claude Michel 59 00:30:07.
Laurent Lecollier 59 00:31:15.


Le Vorza de Thierry Cesmat en action !
Le V8e Hot Bodies de Jean-Claude Michel 





Franck Monnot en action !







La voiture de Fabien Valantin qui s'impose en catégorie Open.







Une Xray inscrite en catégorie Open électrique.







La piste de Pierrelatte s'est montrée intraitable pour les pneumatiques en raison de son caractère très abrasif.
Les stands côté podium.
Les stands côté comptage.
Les stands côté comptage.
Laurent Niel faisait partie des nouveaux pilotes que nous avons pu découvrir en catégorie Start.
André Sanchez fait partie des inconditionnels de la catégorie Rallygame thermique.
Les nouveaux pneus LRP spécial Rallygame s'octroient la victoire dans les catégories thermiques 1/8ème.
Adrien Tur fait partie des pilotes qui ont changé de montures pour la saison 2013. Nous le retrouvons désormais aux commandes d'un E-GTX Avioracing.
Les pilotes sur le podium.
Gros plan sur l'implantation mécanique du nouveau V8e Hot Bodies qui a fait son apparition dans les stands dans la catégorie Rallygame électrique. 
Frédéric Fontat rempile en 200 mm dans la catégorie Challenge. 
Frédéric Majour et son XRay dans la catégorie Open.
La nouvelle catégorie Open électrique a motivé l'arrivée de nouveaux pilotes.


Départ d'une finale en catégorie Blitz.
Départ d'une finale en catégorie Open.
La remise des prix.



Les coupes.
Carton plein pour les voitures du Team Chrono Racing qui a aligné tous ses pilotes où presque sur les podiums. 



Olivier Labrot (à droite) était venu en compagnie de son jeune fils Quentin.

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Course 1/8ème thermique
4ème manche du championnat de France Elite à Noeux Les Mines : Samy Fèvre et Jérome Aigoin sacrés champion de France avant la lettre !
La piste de Noeux Les Mines dirigée par Jean-Claude Sartel et toute son équipe.
Plutôt sympa le virage relevé !
Avant dernière manche comptant pour le championnat Elite des " super cadors ", cette étape nordique n'aura pas dérogé à la règle en mêlant spectacle de haute voltige grâce aux nombreuses bosses de son circuit, et convivialité.
Deux composantes qui furent d'actualité au cours de ce week end pluvieux.

En 4 x 2, la bagarre pour la pole battra son plein entre Mathieu Meyer, Samy Fèvre et Christophe Dupuis. Avec un avantage final en faveur de ce dernier après qu'il ait signé le scratch au cours de la première séance de qualifications.
 Christophe Dupuis obtient la pole position à l'issue des 3 manches qualificatives. 
En finale, Samy Fèvre sera débarrassé du pole man, car celui-ci a déclaré forfait dans sa demie en refusant de prendre le départ sous les trombes d'eau qui s'abattaient sur le circuit à ce moment là. Avec la maîtrise qu'on lui connaît d'ordinaire, Samy Fèvre finira par s'adjuger la victoire non sans mal pour 7 petites secondes d'avance aux termes des 30 minutes réglementaires, face à un Eric Bellati plus menaçant que jamais ! Les deux hommes se retrouvant escortés sur le podium par Stéphane Marion, alias : le métronome Nivernais, qui termine dans le même tour.
Apothéose à l'arrivée pour Samy Fèvre, puisque celui-ci peut ajouter un nouveau titre de champion de France à sa carte de visite déjà bien remplie, et le tout par anticipation du dénouement du championnat, puisque les jeux sont déjà faits dans cette catégorie !
Samy Fèvre écope du titre de champion de France avant la lettre bien avant la dernière manche qui se déroulera à Savigny Le Temple en septembre prochain.
Eric Bellati obtiendra une superbe 2ème place en 4 x 2 à l'issue d'un duel sans merci avec le nouveau champion de France au cours de la finale.
Une 3ème place pour Stéphane Marion, le métronome de la discipline 4 x 2.
Le podium en 4 x 2 : la victoire revient à Samy Fèvre devant Eric Bellati et Stéphane Marion (à droite)
En 4 x 4,
Pole pour Jérôme Aigoin en 4 x 4. Jérôme qui réalisera le scratch absolu par trois fois au cours des manches qualificatives.
Jérôme Aigoin décroche la pole dans la catégorie 4 x 4 et le scratch par trois fois d'affilée au cours des qualifs !
La finales sera courue sur un terrain gras et elle finira par donner raison à Jérôme Sartel, bien que celui-ci ait eu fort à faire pour contenir jusqu'à l'arrivée la voiture de Jérôme Aigoin qui collait à ses rétroviseurs comme un gant aux cinq doigts de la main (8 secondes d'écart seulement à l'arrivée). Mais c'est quand même Jérôme Aigoin qui réalise la meilleure opération, puisque celui-ci est couronné champion de France avant la lettre, alors qu'il reste encore une manche à courir en septembre prochain à Savigny Le Temple.
Renaud Savoya complète le podium à un tour du leader. A la fois peu et énorme à ce niveau !



Presque dans son jardin, Jérôme Sartel confisque la victoire avec son Agama en 4 x 4.
En même temps que ce bain de champagne, Jérôme savoure son titre de champion de France acquis à la force du poignet  !
Le podium en 4 x 4 : la victoire revient à Jérôme Sartel devant Jérôme Aigoin et Renaud Savoya.
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Course TT 1/5ème

3ème manche du championnat de France TT 1/5ème à Boullay Mivoye : Ô rage Ô désespoir !
Texte : Philippe Boeri / Photos Judicaël Gandino
La piste de Boullay Mivoye aura donné bien du fil à retordre aux 77 pilotes présents pour ce 3ème rendez vous de la saison. 
L’avant dernier rendez-vous du championnat phare de la catégorie TT 1/5ème allait nous rapprocher en direction de la capitale sur un circuit bien connu des passionnés de TT, puisque c'est la piste du Boullay Mivoye dont il s'agissait. Patrick Auvinet junior et Cyril Pahud s’y illustreront comme les grands dominateurs des deux finales 4 x 2 et 4 x 4, relançant du même coup la course aux titres jusqu’à la der.

Repères
La piste : Un véritable autodrome de vitesse matelassé par des ondulations omniprésentes qui feront l’unanimité auprès du plus grand nombre tout au long de ce long week end de course, étalé on vous le rappelle sur deux jours. La particularité du tracé est sa rapidité qui exclut d’office les moteurs du genre souffreteux. Il faut dire que la ligne droite principale et la grande courbe droite qui la poursuit, se passent sans couper les gaz ou presque pour les plus adroits !
Ce circuit composait avec des pavés puis avec du tapis de carrière qui recouvrait les bosses.
Le circuit offrait à la fois un tracé rapide et sinueux ainsi qu'un revêtement très accrocheur.
Les infrastructures du club avec le podium assez haut perché qui permet de distinguer les moindres recoins de piste.
Le revêtement composait aussi par endroit avec des pavés pour éviter une dégradation trop rapide du terrain. 
Les conditions de course seront des plus chaotiques, avec un terrain gras pour le début des hostilités qui cédera la place le dimanche vers 11 heures à une petite pluie fine. Une pluie qui ne quittera plus dès lors les lieux et qui s'intensifiera à partir de 14h30 à la fin des demies finales. Des conditions de course auxquelles on devra du reste une finale écourtée et réduite à 20 minutes en catégorie 4 x 4.
Le Nutech de Robin Kranc en action !
Avec l'arrivée de la pluie le dimanche après midi, les finales viendront à se compliquer. La finale 4 x 4 étant notamment ramenée à 20 minutes au niveau de la durée de course.
Du côté de la participation en revanche, on pourra une nouvelle fois compter sur la présence de 77 pilotes. Un score tout à fait remarquable quand on sait qu'il surpasse à présent celui de l'effectif engagé presque au même instant sur le championnat de France de piste 1/5ème. Dans le détail, cela nous donnera notamment 40 pilotes en 4 x 4 et 37 inscrits dans la catégorie 4 x 2. C'était donc la première fois qu'il y avait plus de 4 x 4 que de 4 x 2.
Participation record pour cette 3ème manche, avec près de 77 pilotes recensés !
Quoi de neuf docteur ?
Les faits marquants à retenir sur cette manche se traduisaient d'abord par le fait que beaucoup de pilotes aient changé de montures en 4 x 4. Tel était par exemple le cas de Vincent Beaucher qui avait troqué son Nutech en faveur d'un Losi B4. 
Changement de monture pour Vincent Beaucher (au centre). Exit le Nutech, et bienvenue au Losi B4.0 !
Même motif et même punition concernant cette fois David Derasse. Ce dernier s'est débarrassé de son Léopard FG pour rejoindre à présent le team W4D sur un Losi B4.
Autre célébrissime figure du TT 1/5ème, Pascal Cocquempot que l'on retrouvait jusqu'à présent aux commandes d'un MCD est également passé sur un Losi B4.
David Derasse intègre le team W4D et roule à présent avec un Losi B4.0. 
Pascal Cocquempot fait également partie des pilotes qui ont changé d'auto en cours de CF. Son MCD ayant été remisé au placard au  profit d'un Losi B4.0. 
Tout ça pour vous dire qu'il y avait au final 11 Losi, 11 MCD, 11 Léopard FG, 4 Nutech et 3 Hurrax en catégorie 4 x 4.
Du côté des news, nous pouvions noter la venue de nouveaux supports amortisseurs carbone option à bord du Losi B4.0 de David Derasse (pour mémoire, ceux de série sont en aluminium).
Nouveau support amortisseurs avant carbone (contre alu d'origine) sur le Losi B4.0 de David Derasse. 
Sur l'auto emmenée par Vincent Beaucher (autrement dit le signataire du meilleur temps), des supports avant et arrière option " Ajaprod " comportant davantage d'ancrages et passant à 8 millimètres au niveau de l'épaisseur étaient également remarqués.
En 4 x 4, la voiture du pole man Vincent Beaucher comportait également deux nouveaux supports de suspension " Ajaprod " en aluminium dont l'épaisseur a été portée à 8 mm. Ces derniers apportant également un lot supplémentaire d'ancrages.
L'effectif comptait aussi dans ses rangs le Losi B4.0 version " Roll Cage " de la famille Bulin qui possède pour particularité le fait d'avoir un empattement raccourci.
Toujours pour les Losi, notons une variante observée en option sur certaines autos. Celle consistant à adopter 2 servos de petit gabarit au lieu d'un seul modèle encombrant pour mouvoir les roues. Une mesure visant à accroître encore le couple, faisant ainsi passer celui-ci d'environ 40 kilos aux roues avant à près de 70 !
Les deux Losi de Vincent et Alexandre Bulin. Deux versions " Roll Cage " qui se distinguent par un empattement raccourci pour obtenir un plus en maniabilité.   
Encore une nouvelle option pour le Losi B4. Celle consistant à remplacer le gros servo de direction par deux modèles de gabarit standard. Résultat : un couple aux roues avant qui passe de 40 à 70 kilos. Qui dit mieux !
Le tour guidé des stands permettait également de voir ou de revoir un vieux Marder FG " remixé " avec des bras de suspension maison en Delrin ou matériau similaire.
Un Marder de chez FG figurait au sein de la liste des engagés. Une auto qui a fait les beaux jours de la catégorie et dont la mécanique se mettait ici en valeur grâce à ses bras de suspension remixés en Delrin.
Le Hurrax de Miko Bouvier qui était au dessus du poids réglementaire lors de la 1ère manche a corrigé le tir. Son propriétaire lui ayant fait subir un régime draconien !
Les deux 4 x 2 MCF Cross Over de Loïc Sarret et de Ludovic Dias.
Les qualifs
Dans la catégorie 4 x 2, Laurent Michael décroche la pole position devant Valentin Peuziat puis Ludovic Dias et Cyril Cadour. Viennent ensuite Patrick Auvinet junior, puis Loïc Sarret, Dany Millet Dany, puis Loris Chesneau, Frédéric Loubet et Vincent Rabaste. 
Un Léopard 4 x 2 de chez FG en action !
Les pneus SLD sont toujours très prisés auprès des pilotes. Ci dessus, des " Must " (à gauche) puis des " Killer ", et enfin en arrière plan, des GRP en diamètre 155.
Dans la catégorie 4 x 4, c'est Vincent Beaucher qui s'empare du meilleur temps devant Sébastien Bourderon puis Patrick Lesire presque dans son jardin ! et Cyril Pahud. Viennent ensuite Bernard Verset (tout est dans le cheveux !), Michel Peuziat le BZH pur sucre et Pascal Cocquempot, et enfin Judicaël Gandino, Mickaël Bouvier puis Laurent Naceur. Le pilote sudiste Rémy Romano fermera la marche de ce Top Twelve en compagnie de David Derasse. 
Miko Bouvier (avec la casquette) sera l'auteur d'un 9ème temps lors des qualifs 4 x 4, aux commandes de son Hurrax.
Le Losi du champion de France en titre 4 x 4 : le pilote sudiste Judicaël Gandino.
Les finales
Celle de la catégorie 4 x 2 sera courue en l'absence du pole man Laurent Michael. Le malheureux a cassé une sortie de différentiel dans sa demie alors qu'il semblait bien parti pour remporter celle-ci dans la mesure où il était en tête !
Patric Auvinet junior remportera la course, même si Valentin Peuziat, affecté par des ennuis, était au moins aussi rapide que lui.
Le podium des finalistes 4 x 2 : victoire pour Patrick Auvinet junior devant Frédéric Loubet et Loris Chesneau.
La finale 4 x 4 connaîtra de son côté pas mal d'abandons en raison des nombreux moteurs qui ne résisteront pas à toutes ces trombes d'eau.
Précisons à nouveau que sa durée sera ramenée à 20 minutes de course.
Franck Goulut du club de Brest ne prendra pas le départ. Même motif et même punition où presque en ce qui concerne la voiture du champion de France en titre Judicaël Gandino dont le moteur a rendu l'âme, engorgé par l'eau !
Les autos de Thomas Laigle un pilote de la ligue 1, puis de Frédéric Bony, le Clermontois de la ligue 8, ne seront guère mieux loties, devant renoncer après seulement 2 et 9 tours respectifs. Pascal Cocquempot et Franck Cohade ne peuvent pas non plus défendre leurs chances à la régulière.
Dans ce contexte frisant l'apocalypse, trois MCD se hisseront rapidement en tête du peloton, talonnés il est vrai par la voiture de Félicien Henoque. La disposition du filtre à air étant capitale sur ce genre de course, et celle du MCD étant en toute vraisemblance parfaitement adaptée la situation.
A partir de la mi course, Rémi Romano en bagarre pour le podium enclenche la surmultipliée. Le sudiste parviendra à tenir en respect la voiture de Bernard Verset. Mais les deux hommes ne pourront en revanche pas lutter pour rattraper Cyril Pahud, un autre pilote du club de La Fare Les Oliviers qui s'octroie la victoire avec un bon tour d'avance à l'arrivée.

Départ des remontées dans la ligne droite !
Les pilotes de la finale 4 x 4 devront composer avec de la pluie et de la boue. Le tout sur 20 minutes de course.
Les finalistes 4 x 4 : victoire de Cyril Pahud devant Rémi Romano et Bernard Verset.
Les récompenses pour les 10 finalistes.
Les pilotes sélectionnés pour le championnat d'Europe qui se déroulera en Angleterre du 21 au 28 juillet prochain à Ne Valley seront présentés en ces lieux. Les voici réunis au sein de cette photo de famille, avec Valentin Peuziat, puis Patrice Calvayrac, Patrick Auvinet junior, Dany Millet, Laurent Mickaël, Cyril Pahud, Ludovic Dias, Loïc Sarret, Alexandre Lanfranc de Panthou, Frédéric Loubet, et Eric Laqueille.  
Résultats finale 4 x 2
1 Patrick Auvinet jr     28 tours 30.00.00
2 Frédéric Loubet       28 tours 30.00.00
3 Loris Chesneau       27 tours 30.00.00
4 Patrice Calvayrac    26 tours 30.00.00
5 Garry Guitteaud       14 tours 30.00.00 
6 Dany Millet               3 tours 30.00.00
7 Ludovic Dias            3 tours 30.00.00
8 Anthony Piolet         2 tours 30.00.00 
9 Valentin Peuziat       1 tour 30.00.00
10 Vincent Rabaste    0 tour 30.00.00

Résultats finale 4 x 4
1 Cyril Pahud                 32 tours 20.25.00 
2 Rémi Romano            31 tours 20.28.07
3 Bernard Verset           29 tours 20.06.13
4 Félicien Henocque     29 tours 20.07.81
5 Franck Cohade          15 tours 20.00.00
6 Pascal Cocquempot  11 tours 20.00.00
7 Frédéric Bony             9 tours 20.32.05
8 Thomas Laigle            2 tours 20.00.00
9 Judicaël Gandino        2 tours 20.00.00
10 Franck Goulut           0 tour 20.00.00
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3ème manche du championnat de France piste 1/5ème à Concarneau : La Bretagne à la fête !
Texte : Philippe Boeri / Photos : Sylvie Périgot


Après les manches de Beaumont Monteux et de Blagnac qui se sont succédées depuis le début de l'année, le troisième épisode du calendrier avait amené tous les pilotes du championnat en Bretagne sur la piste de Concarneau. 

Timing
Selon la formule classique, tout à commencé le vendredi par les traditionnelles séances d'essais libres qui se sont déroulées par un temps clément et même chaud.
Et il fallait en profiter, car il n'en sera malheureusement pas de même le lendemain matin lorsque les qualifications démarreront officiellement.
Après une première manche courue sur un circuit humide, la deuxième manche des qualifications sera purement et simplement reportée en raison d'une météo capricieuse. Fort heureusement, la dernière manche viendra faire oublier cet aléas. Elle se courra quant à elle sur piste sèche.
Les stands bien au sec, c'était avant de commencer la course durant les essais libres !
Les pilotes sur le podium durant leurs phases d'essais libres.
Le dimanche, pour les remontées et les finales, un crachin s'invitera sur les lieux dans en cours de matinée. Mais il sera vite dissipé, cédant la place à un circuit totalement opérationnel pour l'attaque et le spectacle !
La quarantaine de pilotes présente n'aura sinon qu'à se louer de l'organisation. Celle-ci frisant la perfection sous la houlette de Michel Peuziat venu donner un petit coup de main en tant que commentateur.
Michel Peuziat (à droite) assurera les commentaires de course durant cette manche.
Ces plaques seront remises aux 3 finalistes podiumisés des deux catégories F1 et Tourisme Elite lors de la remise des prix. 
Les qualifications
Dans la catégorie Tourisme Elite, ça part sur les chapeaux de roues avec un duel qui oppose d'entrée de jeu Guillaume Solon et Mathieu Brière. Le premier (champion du Monde en titre ne l'oublions pas !) réalise un score en 29 tours 10.06.51 et le second un temps en 29 tours 10.06.66. Presque dans leur sillage, le troisième challenger n'est autre qu'Olivier Sampietro. Le pilote Vosgien n'a pas pu passer la barre des 29 tours, mais il signe néanmoins un très respectable 28 tours en 10.00.91, talonné par Maxime Rouhier en 28 tours 10.01.43, puis par Dany Millet en 28 tours 10.02.65.
Guillaume Solon signe le scratch de la première séance qualificative.

Olivier Sampietro ( à droite) que nous apercevons ici en compagnie de son papa et fidèle mécano " Dino " se sera tout de suite révélé bien dans le coup en ce début de qualifs.




On note en ces préliminaires, la relative petite contre performance de Bernard-Alain Arnaldi, seulement positionné en sixième position à un tour du leader.   
Dans la catégorie F1, Christophe Hinault place la barre très haut d'entrée de jeu en réalisant un chrono encore tout fumant en 27 tours 10.12.96. Il devance Robert Jezequel, placé lui aussi en 27 tours, mais avec 7 secondes de retard, puis Benjamin Leroy en 26 tours 10.19.85. En quatrième position, Thierry Duquesne pointe à une petite seconde du troisième avec un 26 tours 10.20.57. Ces quatre pilotes devancent André Madec en 25 tours 10.10.23, puis Isabelle Landrieux en 25 tours 10.11.23.
La Genius de Christophe Hinault réalisera le meilleur temps de la première séance de qualifications en catégorie F1.
Thierry Duquesne se situera en quatrième position après la 1ère manche de qualifs en catégorie F1.
En deuxième manche, Guillaume Solon magistral, améliore encore son meilleur temps de référence dans la catégorie Tourisme Elite et il franchit cette fois la barre des 20 tours, preuve que le grip de la piste s'améliore aussi !
30 tours en 10.18.03, tel est le nouveau score à battre, qu'on se le dise.
Le pilote Breton est cette fois talonné par un Bernard-Alain Arnaldi plus combatif que jamais qui s'est juré de se classer dans le Top 3 à l'issue des qualifs. Démonstration avec son 29 tours 10.00.28 qui le place en deuxième position de cette manche devant Mathieu Brière en 29 tours 10.06.66. 
Bernard-Alain Arnaldi signe une deuxième manche plus réussie au cours de laquelle il parvient à remonter en 2ème position au sein du classement juste devant Mathieu Brière.
Dans l'ensemble, cette deuxième manche se révélera profitable à l'amélioration générale des temps pour bien des pilotes. Ce sera le cas pour Dany Millet qui rentre un chrono en 29 tours en 10.09.83, mais aussi pour Olivier Sampietro qui se positionne avec un 29 tours en 10.19.22. 
Au classement, on observe la remontée de Valentin Peuziat en septième position, suivi par Stéphane Lesniak ou bien encore par la jeune Typhanie Le Naour qui s'empare du neuvième temps de la séance avec un 27 tours en 10.00.53. Enfin, Robert Périgot ferme la marche du Top Ten avec un 27 tours en 10.01.22.
Belle remontée de Robert Périgot dans la deuxième séance. Le pilote Clermontois apparaîtra ainsi dans le Top Ten provisoire à l'issue de ce run.
Dans la catégorie F1, Jérémy Hervouet crée la surprise en explosant littéralement tous les chronos ! Il en profite pour reprendre la main en signant un temps en 28 tours en 10.16.30 qui ne sera du reste approché par quiconque puisque ce sera le seul pilote de la séance à pouvoir franchir le cap des 28 tours.
Derrière, Alain Munsch pointe le bout de son museau avec un 27 tours en 10.06.55, avec toujours Christophe Hinault très régulier qui s'accroche à la troisième place avec un 27 tours en 10.12.96. Même constat de métronome observé en faveur de Robert Jezequel, positionné à sept secondes de Christophe Hinault. Tandis que Benjamin Leroy ferme cette fois la marche des pilotes situés en 27 tours, avec un 27 tours 10.21.87 qui le place devant Thierry Duquesne et Joël Peynot.
La Genius de Joël Peynot aura réalisé une très belle course jusqu'au podium d'arrivée !
Les dessous de la Genius de Joël Peynot. Notez la suspension qui s'accommode de basculeurs, l'aileron bi plan réglable ou bien encore le centre de gravité abaissé attribué à la position du moteur.
Dans la troisième et dernière manche, Mathieu Brière aura finalement le dernier mot et obtiendra le scratch en réalisant un 30 tours en 10.16.92 au sein de la catégorie Tourisme Elite. Celui-ci coiffe donc au poteau Guillaume Solon pour la pole position. Quant à Bernard-Alain Arnaldi, celui-ci écope du troisième temps devant Dany Millet et Olivier Sampietro. Un peu plus loin, nous retrouvons Maxime Rouhier et Valentin Peuziat, puis Typhanie Le Naour et Stéphane Lesniak.
Mathieu Brière signe la pole position en catégorie Tourisme Elite.
M
Belle performance pour Maxime Rouhier qui écope du 6ème temps en Tourisme Elite à l'issue des qualifs.
Le 7ème temps à la clé pour la FG de Valentin Peuziat.
Valentin Peuziat, l'une des plus jeunes recrues du plateau du CF en Tourisme Elite, et déjà une sacrée graine de champion.
Dans la catégorie F1, le temps réalisé dans la séance précédente par Jérémy Hervouet ne sera plus égalé. C'est donc la pole assurée en ce qui le concerne. Au classement général, Jérémy devance Alain Munsch puis Christophe Hinault et Robert Jezequel. Benjamin Leroy prend le cinquième temps devant Thierry Duquesne et Joël Peynot, puis Isabelle Landrieux et Jean Pierre Grellier.
La pole pour Jérémy Hervouet en catégorie F1.
Les stands ont fait le plein de spectateurs durant le week end.
La bonne ambiance est toujours de mise au sein du CF Piste thermique de la catégorie 1/5ème.
Le traditionnel apéritif, moment de convivialité par excellence, sera organisé après les qualifications, comme à l'accoutumée
Dans les stands
Nous aurons l'opportunité de voir ou de revoir le châssis 1/5ème brushless développé par Olivier Bigarreau du magasin HobbyCenter. Une voiture alimentée par deux accus Li-Po 3 S de 6500 mA ! Coiffée d'une carrosserie de BMW M3, c'est du reste l'auto qui servira de Pace Car durant les finales. 
Cet objet non identifié qui ouvrait le bal des finales en guise de Pace Car n'était autre que le châssis brushless développé par le magasin Hobby Center.  
Deux packs d'accus Li-Po 3S de 6500 mA assurent la propulsion de la 1/5ème brushless développée par Hobby Center. De quoi transformer ce châssis sage d'origine en un véritable missile balistique.
Olivier Bigarreau, le boss du magasin Hobby Center et sa surpuissante auto Brushless au 1/5ème.
Tous les châssis habituels tels que FG, Genius, Harm, Lauterbacher, S88 R, etc se trouvaient bien entendu représentés avec à leurs commandes les meilleurs pilotes de la catégorie.
La F1 RS5 de Jean-Marc Pioffret qui conclut cette manche par une 5ème place au général.
Bien remontée, la Genius de Bernard-Alain Arnaldi devra capituler en finale, faisant suite à un accrochage et à une casse de fusée.
Les finales
Dans la catégorie Tourisme Elite, les deux demies seront respectivement remportées par Guillaume Solon puis par Bernard-Alain Arnaldi. Des sous finales qui auront connu des départs très animés en raison de l'arrivée de la pluie sur la piste et des choix de pneus pas toujours appropriés dans ces conditions. 
La finale de 30 minutes connaîtra la casse pour Bernard-Alain Arnaldi à qui manifestement ce tracé Breton n'a pas réussi ! Le pilote Niçois a tapé dans un attardé, occasionnant la casse de l'uns des ses fusées de roues. Malédiction également pour Dany Millet qui devra déclarer forfait, puis pour Typhanie Le Naour qui connaîtra également diverses infortunes qui l'empêcheront de mieux défendre ses chances, avec une casse moteur à la clé.
En retrait par rapport aux qualifs, Guillaume Solon sera également en proie à des soucis qui vont ralentir sa cadence. La bagarre pour la tête de course se résumera dans ce contexte à une belle passe d'armes entre Mathieu Brière et Olivier Sampietro, avec en arrière fond, Maxime Rouhier prêt à s'emparer de la deuxième place en cas de défection de l'un de ces deux comparses. Mais les position resteront figées ainsi jusqu'à l'arrivée, couronnant Mathieu Brière en grand vainqueur.
Dany Millet (à droite) connaîtra quelques soucis en finale qui l'empêcheront de pouvoir exprimer tout son talent en matière de pilotage. 
Départ en épi pour la finale en Tourisme Elite
Beau passage sur un vibreur ! Trop la classe cette Alfa !
Robert Périgot termine mieux sa course qu'il ne l'avait commencée, avec une 5ème place au classement général.
Le podium en Tourisme Elite : la victoire revient à Mathieu Brière devant Olivier Sampietro et Maxime Rouhier.
Dans la catégorie F1, après deux demies remportées brillamment par Jérémy Hervouet puis par Thierry Duquesne, le départ de la finale sera enfin donné pour 35 minutes de course.
Jérémy Hervouet est attendu au tournant et donné comme favori. Mais une casse aura raison de sa suprématie aujourd'hui. Ce sont les aléas de la course !
Dans ce contexte, Thierry Duquesne reprendra le flambeau de tête et se livrera à un festival en devançant à l'arrivé de près de trois tours Benjamin Leroy.
Joël Peynot s'emparera quant à lui de la troisième place sur le podium à plus de 5 tours du leader. 
Le départ de la finale en catégorie F1
Le podium en F1 : victoire de Thierry Duquesne devant Benjamin Leroy et Joël Peynot.
Finale F1                                      Finale Tourisme Elite
1 Thierry Duquesne                    1 Mathieu Brière 
2 Benjamin Leroy                       2 Olivier Sampietro
3 Joël Peynot                              3 Maxime Rouhier
4 André Madec                            4 Stéphane Lesniak
5 Jean-Marc Pioffret                   5 Robert Périgot
6 Jérémy Hervouet                     6 Florian Mazallon
7 Jean-Pierre Grellier                  7 Guillaume Solon
8 Fabrice Thepaut                       8 Bernard Alain Arnaldi
9 Robert Jezequel                       9 Typhanie Le Naour
10 Christophe Hinault                 10 Dany Millet
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Super Finale du challenge HPI 2012 à Orange : Un final de toute beauté !

Chaque année depuis voilà maintenant plus de 10 ans, la super finale du challenge HPI concrétise le point d'orgue de la saison écoulée.

Cette course qui a pour habitude de se courir en juin rassemble tous les meilleurs pilotes du challenge qui se sont succédés tout au long du championnat, pour un final généralement mémorable qui se déroule sur deux jours de course.

L'édition 2012 n'aura pas dérogé à la règle voulant que ce dernier événement qui précède l'arrivée des vacances scolaires constitue une grande fête du modélisme auto réussie, avec en toile de fond, la remise des trophées des pilotes couronnés dans les 9 catégories en lice, puis l'attribution des lots grandeur nature qui constitue aussi un moment toujours très attendu de la part des participants.
Le circuit en bitume


Le podium mixte piste et TT
La piste tout terrain
Le podium côté piste TT
Demandez le programme !
Le théâtre de cet événement allait être comme l'an passé le complexe Avio et Tiger entièrement dédié à la  pratique du modèle réduit auto radiocommandé, qui est situé dans la ville d'Orange. Deux circuits de piste et de tout terrain que les pilotes du challenge connaissent désormais sur le bout des doigts pour les avoir fréquentés à de nombreuses reprises durant le championnat. 
La piste tout terrain se fait fort de posséder un tracé d'environ 200 mètres de développé très moyennement bosselé et comportant une double bosse puis deux bosses simples. 
Le Blitz HPI de Gérald Delaguette en action en TT !
Les vibreurs de la piste en bitume se passent sans problème
La piste en bitume étend son tracé à un peu plus de 250 mètres de développé. Elle comporte des vibreurs bicolores non cassants, une partie formée de virelos très sinueux ainsi qu'une belle portion de ligne droite qui permet aux pilotes de bien tirer profit de leur moteur. 
La piste bitume, le samedi, avec le soleil au rendez vous !
Les Blitz HPI. Des autos polyvalentes pouvant aussi bien évoluer sur terre en TT qu'en piste sur asphalte.
Le S8/BXe LRP de Marc MINAUD en action !
Le Vorza HPI brushless piloté par Thierry Cesmat en action !
Avant la course, un timing très précis avait été déterminé par avance, avec pour commencer une première journée du vendredi consacrée à des essais libres pour ceux qui le souhaitaient, puis le lendemain, une journée dédiée aux qualifications, et enfin pour terminer la dernière journée de course du dimanche mettant en scène les finales

La catégorie Monotype spécialement réservée aux jeunes pilotes âgés de moins de 15 ans.


















L'ambiance des départs. Prêts pour les qualifs !  
Délire guidé dans les stands
Tous les pilotes découverts au fil du temps avaient préparé l'événement comme il se doit. A commencer par
Olivier Labrot et son fidèle complice de toujours Gérald Delaguette, venus défendre les couleurs du team NoMad et les couleurs du département de la Drôme.
Gérald Delaguette au premier plan en compagnie d'Olivier Labrot. Le team NoMad en vedette !
Olivier Labrot, un fidèle pilote du challenge HPI depuis plus d'une dizaine d'années.
Les deux hommes n'ayant pas lésiné sur les moyens, jusqu'à se déplacer avec leur camping car qui leur servira de stand personnalisé durant tout le week end.
La visite guidée des lieux était également l'occasion de découvrir ou de redécouvrir Erich Orsetti relooké façon " Village People " hétéro avec son casque de chantier à faire pâlir Martin Bouygues en personne !
Erich Orsetti avait juré de couler ses adversaires dans le ciment, casque " Bouygues Réplica " à l'appui !
Impossible de passer également à côté des deux vétérans du challenge Jean-Michel Claudel et Jean-Louis Audubert, le premier carburant au Twist de ses années folles, et le second étant en permanence suralimenté au jus de pomme " made by Chrono Racing " pour trouver les ressources nécessaires lui permettant d'assurer la mécanique de la voiture de sa fille Emeline !
Jean-Louis Audubert (à gauche) en train de faire l'assistance pour sa fille Emeline. 
Dans les stands également, le " commandant " Patrick Estienne arborait comme à l'accoutumée son fidèle treillis militaire et son regard d'aigle, avec à ses côtés Thierry Cesmat, alias " bouton rose ", puis Marc Minaud le playboy de ses dames, et enfin l'inénarrable Philippe Fages et son beau tablier de cuisto façon garçon boucher, accompagné de son fidèle Jeannot Degioanni.
Les Batman et Robin du challenge !
Patrick Estienne " El Commandant ", toujours fidèle au poste dans la catégorie Concept Cage. 
Philippe Fages : la pêche à tous les régimes.Toujours prêt à sévir du couteau avec son beau tablier rouge !
Les frères " Tur " connus comme le loup blanc étaient également présents, accompagnés dans leur tâche par Michel Marchisio, le pistard des Hautes Alpes, puis par Romain Sansano, le grand sage de Gardanne, toujours assisté par son fidèle Ange gardien : Laetitia.
Adrien Tur, un jeune pilote qui a rejoint le challenge depuis l'an passé.
Romain Sansano, le " sage " de Gardanne, arborant fièrement le tee shirt de l'édition 2012 de cette Super Finale HPI.
Les derniers retardataires qui ont pris le train en marche en cours d'année sur le challenge étaient également de la partie, avec Jonathan Fort du Thor (ça rime !), Benoît Poisson, alias " Pulsman ", Fred Cutajar et Christopher Butterbach le " ptit " jeune qui monte.  
Le jeune Jonathan Fort (à droite) fait partie des dernières recrues du challenge depuis l'épreuve de Caderousse.
Frédéric Cutajar (à gauche), un fervent passionné qui roule dans la catégorie TT 1/8ème thermique.
Benoît Poisson possède 2 TT 1/8ème pour rouler dans le challenge. Autrement dit, 2 Pulse 4.6 HPI. Notez les différences qui existent entre le châssis de la version utilisée en piste (à gauche), très peu marqué, puis le châssis qui roule en TT, nettement plus éprouvé.
Le matériel
Dans les paddocks, Sprint 2 et Cyclone Hot Bodies se répartissaient les beaux rôles dans la catégorie monotype électrique.
Neuf catégories étaient en jeu lors de cette Super Finale. L'occasion de voir évoluer sur piste des autos des marques HPI, Maverick, LRP et Avioracing dans des échelles aussi diverses que les échelles 1/8ème et 1/10ème. Et ce aussi bien en piste qu'en tout terrain.
La Cyclone HPI/Hot Bodies de Gérald Delaguette qui roule en catégorie Monotype.
Le niveau de rigidité et de refroidissement est optimal à bord de la Cyclone HPI/Hot Bodies. En particulier lorsque celle-ci reçoit ses paliers option en aluminium anodisé, comme sur la voiture de Julien Claudel que nous voyons ici.  
Une autre Cyclone magnifiquement préparée. Celle pilotée par Frédéric Fontat, qui signe la 3ème place du podium dans la catégorie Monotype.
Dans cette même catégorie, mais celle réservée aux pilotes ayant moins de 15 ans, les châssis " éco " Maverick Strada TC composaient également une partie du paysage avec leur châssis baignoire.
Les voitures à petit budget comme la Strada TC chez Maverick ont également leur place dans le challenge HPI, comme nous l'entrevoyons ici avec l'auto de Camille Perez.
La catégorie tout terrain thermique 1/8ème associait des voitures comme le Trophy 3.5 coiffées de leurs moteurs de 3,5 cm3, puis le récent Rebel de chez LRP.
Depuis quelques manches déjà, notons que le Pulse 4.6 de chez HPI s'est aussi invité dans les stands. Un TT coiffé d'origine de son moteur de 4,6 cm3 et doté de liaisons au sol davantage typées compétition.
Le Rebel fabriqué par LRP. Un nouveau TT 1/8ème thermique qui est piloté par Jean-Marc Guthmann.
Le Trophy 3.5 HPI, encore un autre TT thermique à l'échelle 1/8ème dont nous entrevoyons ici l'auto pilotée par Benoît Bigonnet.
Le Pulse 4.6 HPI dans sa version TT à gauche, puis préparé pour courir en Rallygame à droite, avec les pneumatiques du Concept Cage Avioracing. Deux voitures emmenées par Benoît Poisson.
Le moteur de 4,6 cm3 qui équipe le Pulse 4.6 est conçu et fabriqué par HPI. Il se révèle hyper coupleux à l'usage et possède une bonne allonge à haut régime grâce à sa conception à 7 transferts. 
Outre la catégorie Concept Cage exclusivement réservée aux voitures à arceau cage, la catégorie Rallygame figurait sans doute parmi l'une des plus intéressantes du jour dans la mesure où nous pouvions découvrir les fameuses versions brushless (e) du LRP S8/BX. Sur cette auto, les meilleurs représentants avaient opté pour le moteur du Vorza, puis pour quelques options bienvenues pour rouler en piste en Rallygame, comme ces ressorts plus ultra fermes au coloris marron ou bien encore le support de triangulation métallique en alu anodisé qui permet de renforcer la rigidité de la suspension à l'arrière, en plus de se révéler plus fiable par rapport au modèle d'origine conçu en nylon.
Le LRP S8/BXe d'Alain Durand. Il s'agit de la version brushless du TT 1/8ème Germanique qui reprend les fondamentaux mécaniques de base de la version thermique, avec une implantation propre à l'électrique. Cette auto trustera la 2ème place de la catégorie lors de cette Super Finale.
Le moteur du Vorza HPI équipait le LRP S8/BXe d'Alain Durand. Notez aussi la présence d'un contrôleur de 105 Ampères également issu su Vorza.
Ce support en aluminium anodisé bleu est une pièce disponible en option qui se monte à bord du S8/BXe LRP. Elle permet de  mieux rigidifier la triangulation inférieure arrière de l'auto.  
Pour rouler en Rallygame, les pilotes des LRP S8/BXe équipent leur auto des ressorts les plus fermes de couleur marron qui sont disponibles pour l'auto. 
Les Vorza HPI demeuraient malgré tout en position dominante dans cette classification, avec les autos les plus rapides de Franck Monnot, d'Erich Orsetti et de Frédéric Cesmat, pour ne citer que celles-ci. 
Le Vorza HPI de Franck Monnot que l'on retrouve dans la catégorie Rallygame, terminera aux portes du podium en 4ème position.
Franck Monnot du club MACR de Rognac.
Rayon de braquage optimal à bord du Vorza HPI, avec un effet Ackerman très prononcé comme on peut le voir en observant la roue gauche.  
Chez 
Chez HPI, le Vorza dispose également de ressorts raffermis pour rouler sur piste. Relevez les amortisseurs d'origine de cette auto qui sont les mêmes que ceux du D8 HPI champion du monde, avec leur gros volume " Big Bore ".

Gageons aussi que sur cette course, certaines fines lames de la catégorie électrique avaient joué les revenants. Il en allait ainsi en ce qui concerne Guillaume Reynaud et Frédéric Majour, inscrits dans la catégorie Blitz. Des pilotes qui font habituellement l'objet de sélection dans les championnats open fédéraux et que nous avons eu plaisir à voir rouler lors de la dernière édition de la 24 heures d'endurance du Thor au début du mois de mars cette année.
Frédéric Majour qui pilotait cette année lors de la 24 heures du Thor était inscrit aux commandez d'un Blitz hyper affûté.
Le Blitz HPI RTR de Fred Majour. Une auto qui avait soigneusement préparée pour cette super finale.
Le save servo aluminium était de rigueur sur les Blitz les mieux préparés. Celui-ci permet d'offrir plusieurs variantes d'Ackerman.
Guillaume Reynaud faisait également partie des pilotes engagés aux commandes d'un Blitz HPI sur cette épreuve. 
Voici à quoi ressemble une préparation aux petits oignons pour peaufiner le refroidissement du variateur HPI SC-15 du Blitz HPI. 
Les tables spacieuses en dur qui accueillent tous les pilotes du challenge.
Un escadron de Blitz RTR. Notez l'auto visible au premier plan qui est équipée de ses amortisseurs de série, puis celle du fond qui possède les amortisseurs option à corps aluminium. 
Le Blast S10 BX LRP de Romain Sansano qui remporte la catégorie TT 1/10ème 4 x 4 en électrique.
Maxime Mille, un pilote qui a opté pour la version " ESE " du Blitz HPI. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une auto full option comprenant d'origine des pièces telles que le save servo et les suspensions en aluminium, en plus de se différencier par ses triangles, ses carters et supports et son châssis blanc.  
La course
Dans la catégorie Monotype, Michel Mariaul et Guillaume Reynaud ont le vent en poupe. Le premier cité va longtemps rester en bagarre avec Frédéric Fontat, puis avec Gérald Delaguette, jamais très loin.
Avant de se détacher et de tenter de confisquer la victoire à Guillaume Reynaud. L'arrivée se jouant sur le fil et donnant raison à Guillaume Reynaud pour 6 secondes d'avance.
Frédéric Fontat signe la 3ème place du podium en catégorie Monotype. 
Les voitures de la catégorie Monotype 200 mm en action ! 
Les voitures au départ.
Les pilotes de la catégorie Monotype 4 x 4 électrique.
Dans la catégorie Blitz Monotype, Patrick Roucou et Gérald Delaguette vont rester au coude durant toute la course. Ils sèmeront tous leurs poursuivants, tandis que Gilbert Cirri et Eric Rager tentent de se départager pour prendre la troisième place. Mais ce jour là, Gérald Delaguette est bel et bien le plus rapide et il nous en fera la démonstration en prenant un tour à l'arrivée à Patrick Roucou, tandis que Gilbert Cirri parvient à tirer profit de sa plus grande régularité et à s'emparer de la 3ème place au cours des ultimes finales. 
Le Blitz ESE de Gérald Delaguette remporte la catégorie Blitz Monotype.
Un Blitz en action en TT.
Un " ptit " coup de gaz au sommet de la bosse, et ça passe ! 
Les bosses du circuit TT ne constituaient qu'un jeu d'enfant pour les pilotes équipés de Blitz.
Dans la catégorie Monotype des moins de 15 ans, Julien Claudel qui était jusque là le challenger incontesté des épreuves, voit sa suprématie contestée par Adrien Roucou qui le talonne au fil des manches. Tandis qu'en arrière plan, Camille Perez et Matéo Puntil tentent de mettre à leur profit le beau duel d'acharnés que se livrent tour à tour les leaders.
L'arrivée sera " chaud bouillante " car Adrien Roucou remporte la catégorie pour une petite seconde d'avance seulement sur Julien Claudel ! Derrière, Matéo Puntil aura finalement mieux résisté à la pression et s'empare de la dernière place sur le podium avec environ 25 secondes d'avance sur Camille Perez.
La Cyclone de Julien Claudel remporte la course en catégorie Monotype des pilotes de moins de 15 ans.
Matéo Puntil obtient la 3ème place à l'issue des finales. 
Camille Perez et sa Maverick Strada TC décrochent une 4ème place.
Dans la catégorie Rallygame, Erich Orsetti a revêtu le casque de chantier. Comme on vous le disait un peu plus haut, celui-ci est bel et bien décidé à encastrer ses adversaires dans le ciment ! Et le bougre va tenir sa promesse, laminant au passage Alain Durand à qui il parvient à coller trois tours dans la vue aux termes de cette course. Durant la course, Thierry Cesmat, absent lors de la journée du samedi tentera de refaire lui aussi son retard, mais en vain. Marc Minaud qui le précède est un poil plus rapide et les deux protagonistes ont surtout à faire devant eux à un duo encore plus rapide constitué de Franck Monnot et d'Emeline Audubert. Mais Franck Monnot à beau attaquer comme un sourd, cela ne sera pas suffisant pour rattraper Emeline Audubert qui s'empare de la 3ème place avec 20 secondes d'avance.
Les TT ont pour avantage de pouvoir rouler aussi bien en TT qu'en piste au sein du challenge HPI !
Le Vorza d'Erich Orsetti remporte cette catégorie brushless 1/8ème.
Le Vorza de Franck Monnot en action !
Dans la catégorie Concept Cage, Olivier Perez et Thierry Cesmat jouent le fond de grille, tandis que la partie s'anime immédiatement entre Patrick Estienne et Fred Kremer dès les premières séries. Didier Lallau et Alain Durand vont tenter de résister un moment aux deux hommes de tête. Mais ils ne pourront rien faire finalement pour éviter de se laisser distancer. Il faudra néanmoins patienter jusqu'à la dernière manche pour savoir qui va l'emporter, tant les écarts qui subsistent entre Fred Kremer et Patrick Estienne sont minimes. Pour 13 secondes de mieux, Patrick Estienne obtient une victoire à l'arrachée sur son rival, et Alain Durand conforte sa 3ème position sur le podium.
Le Concept Cage Avioracing d'Alain Durand termine en 3ème position sur le podium d'arrivée.
Alain Durand concourait au sein de deux catégories distinctes, comme le règlement le tolère dans le challenge.
Didier Lallau loupe le podium de peu, de quelques secondes à peine  !
Dans la catégorie TT 1/10ème, Julien Claudel déclare forfait. Il ne reste plus dès lors que 3 candidats en lice. Cette catégorie verra s'exercer la domination totale de Romain Sansano avec son buggy LRP. Celui-ci enfume littéralement tous ses adversaires et termine sa course avec 12 tours d'avance sur Adrien Tur et 23 tours sur Laetitia Le Vaillant, 3ème sur le podium d'arrivée. 
Dans la catégorie TT 1/8ème, Benoît Bigonnet tente de prendre l'ascenseur en marche et de résister à la déferlante Emeline Audubert. Mais Emeline est motivée comme jamais, car elle a le titre en ligne de mire. Elle signera du coup la victoire sur pratiquement toutes les manches, laissant le malheureux Benoît à 3 tours de retard au cumul des tours. Derrière, André Sanchez distance assez nettement Jean-Marc Guthmann, mais ne pourra rien faire pour laisser filer Frédéric Cutajar vers le podium.
Le Trophy 3.5 RTR HPI de Benoît Bigonnet s'accapare la 2ème place sur le podium en TT 1/8ème !
Une belle 4ème place en TT pour André Sanchez.
Jean-Marc Guthmann termine dans la Top Five à l'issue de toutes les finales.
Edouard Hugon, un pilote bien connu de la catégorie TT 1/8ème, était venu de Montauban pour s'occuper de la voiture d'Emeline Audubert. 
Les pilotes de la catégorie TT 1/8ème durant les finales, en tout terrain.
Le Trophy 3.5 HPI dans ses oeuvres sur la glisse !
Le Concept Cage Avioracing d'André Sanchez, l'un des pilotes (ils le sont tous !) du challenge. Un modèle de bonté et de serviabilité !
Le Trophy 3.5 HPI d'Emeline Audubert aura dominé la catégorie TT 1/8ème cette saison !
Emeline Audubert à la réception ! 
Le Trophy 3.5 HPI le plus rapide du challenge cette année en TT 1/8ème.
Le Pulse 4.6 HPI de Benoît Poisson.


Le nouveau Rebel LRP piloté par Jean-Marc Guthmann.
Dans la catégorie Blitz,11 pilotes sont présents prêts à en découdre. On s'attend à ce que Gérald Delaguette réalise une échappée en solitaire, mais Guillaume Reynaud ne l'entend pas de cette oreille. Ce dernier va mener la vie dure au pilote Drômois durant toutes les finales. Une course sans répit donc, pour la victoire, et ce d'autant que quelques pilotes des championnats électriques se sont invités dans cette catégorie. Tel est le cas de Frédéric Majour qui évincera du podium Frédéric Fontat, même si les deux hommes terminent dans un mouchoir de poche. Bien ressaisi malgré tout, Gérald Delaguette remportera la course d'une courte tête avec 4 secondes d'avance sur Guillaume Reynaud.
Départ d'une finale en catégorie Blitz piste.



Le chat va t-il finir par attraper la souris ?
Une souris verte..........
Un Blitz canari !
Notez que le Blitz est une auto qui prend très peu de roulis en courbe.

Un escadron de Blitz en mêlée.


Selon les catégories, la lutte s'annonce parfois hyper serrée, au coude à coude !

La bagarre s'intensifie dès les premiers virages !
Dans la catégorie Blitz Monotype, on retrouve une nouvelle fois Gérald Delaguette en tant que grand favori. Celui-ci va rester cette fois en bagarre avec Patrick Roucou durant toute la course. Une course qu'il finira par remporter néanmoins avec un tour d'avance pile poil sur son adversaire. Eric Rager longtemps bien placé pour la 3ème place, devant quant à lui rendre la main en faveur de Gilbert Cirri pour le podium.  
Dans la catégorie Blitz des moins de 15 ans, il n'y aura que l'embarras du choix car Adrien Roucou est le seul concurrent en lice. La victoire lui est donc acquise sans forcer !

Conclusion
Cette Super Finale 2012 avait proposé comme l'an passé une grande soirée animée autour d'un repas. Celui-ci sera l'occasion pour tous les pilotes de recevoir les fameux lots attribués par tirage au sort, offerts par l'importateur Avio et Tiger.
Les plus chanceux d'entre eux recevant pas moins de trois Blitz RTR HPI et ESE qui avaient été mis en jeu ! De quoi affronter la nouvelle saison qui se profile en toute sérénité !
Ce tirage au sort récompensera également quelques pilotes avec des MB4 Avioracing, en plus d'attribuer de nombreux lots comme des carrosseries HPI, des pneumatiques et des serviettes LRP qui se joindront en complément pour tous les participants.

Les classements

Blitz
1     Gérald Delaguette
2     Guillaume Reynaud
3     Frédéric Majour

Blitz - de 15 ans
1     Adrien Roucou

Blitz Monotype
1     Gérald Delaguette
2     Patrick Roucou   
3     Gilbert Cirri

TT 1/8ème
1     Emeline Audubert
2     Benoît Bigonnet
3     Frédéric Cutajar

TT 1/10ème
1     Romain Sansano
2     Adrien Tur
3     Laetitia Le Vaillant

Rallygame
1     Erich Orsetti
2     Alain Durand
3     Emeline Audubert

Concept Cage
1     Patrick Estienne
2     Frédéric Kremer
3     Alain Durand

Monotype
1     Guillaume Reynaud
2     Michel Mariaul
3     Frédéric Fontat

Monotype - de 15 ans
1     Adrien Roucou
2     Julien Claudel
3     Matéo Puntil

La remise des prix et les Podiums 2012
La remise des prix en présence du Maître de cérémonie : Richard Colardelle.
De nombreux lots attendaient tous les participants lors de la remise des récompenses.
Les pilotes, accompagnateurs et " trices " dans l'attente de la proclamation des résultats dans la cafétéria du complexe Avio et Tiger.
Richard Colardelle en compagnie de Philippe Fages. Ce dernier profitera de la remise des prix pour annoncer officiellement le coup d'envoi de la prochaine 24 heures d'endurance qui se déroulera en in-door dans le gymnase de la ville du Thor en mars 2013.
Les 3 vainqueurs du concours de carrosseries. Adrien Roucou remporte le concours avec à ses côtés Patrick Roucou et Michel Mariaul.
Adrien Roucou remporte la catégorie Blitz des moins de 15 ans.
Podium TT 1/10 : Romain Sansano remporte la course devant Adrien Tur et Laetitia Le Vaillant. 
Podium TT 1/8ème : victoire d'Emeline Audubert devant Benoît Bigonnet et Frédéric Cutajar.
Podium Blitz Monotype : victoire de Gérald Delaguette devant Patrick Roucou et Gilbert Cirri.
Podium Concept Cage : victoire de Patrick Estienne devant Frédéric Kremer et Alain Durand.
Podium Monotype : victoire de Guillaume Reynaud devant Michel Mariaul et Frédéric Fontat.
Podium Monotype des moins de 15 ans : victoire d'Adrien Roucou devant Julien Claudel, Matéo Puntil, Camille Perez, Jonathan Fort et Thomas Turlure.
Podium Blitz : victoire de Gérald Delaguette devant Guillaume Reynaud et Frédéric Majour. 
Podium Rallygame : victoire d'Erich Orsetti devant Alain Durand et Emeline Audubert.
Le titre pour Julien Claudel en Monotype des moins de 15 ans, devant Adrien Roucou et Camille Perez.
Le titre pour Michel Mariaul en catégorie Blitz, avec à ses côtés Frédéric Kremer et Frédéric Fontat.
Le titre pour Frédéric Fontat en catégorie Monotype, avec à ses côtés Michel Mariaul et Patrick Roucou.
Le titre pour Adrien Roucou dans la catégorie Blitz des moins de 15 ans.
Le titre pour Patrick Roucou en catégorie Blitz Monotype, avec à ses côtés Gérald Delaguette et Gilbert Cirri.
Le titre pour Thierry Cesmat en catégorie Rallygame, avec à ses côtés Alain Durand et Emeline Audubert.
Le titre pour Patrick Estienne en catégorie Concept Cage, avec à ses côtés Frédéric Kremer et Alain Durand.
Le titre pour Romain Sansano en catégorie TT 1/10ème, avec à ses côtés Adrien Tur et Laetitia Le Vaillant. 
Le titre pour Emeline Audubert en catégorie TT 1/8ème, avec à ses côtés André Sanchez et Jean-Marc Guthmann.
Les pilotes de cette Super Finale 2012.
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Course Scale 

3ème manche Extrême Trophy Scale à Apremont : Mélodie en sous bois  !

Texte : Philippe Boeri / Photos : Sylvain Cachard


Le printemps pointe le bout de son museau. Il n'en fallait pas davantage pour que les adeptes du Scale de la région Parisienne affûtent à nouveau leurs engins pour répondre à l'invitation qui avait été lancée par toute l'équipe du forum scale-rc-car.com.

Et voilà donc une troisième rencontre qui s'annonçait sous les meilleurs auspices sur le thème du déboisement forestier. A cette occasion, pas mal de pilotes avaient préparé des fagots de bois que ces derniers devaient ramasser sur leur passage dans un premier temps, voire aussi effleurer avec leurs engins sur leur parcours.
L'Axial de Luis91 avec sa carrosserie de Tamiya Blackfoot et sa partie arrière tronquée avec son arceau fait maison.
La Jeep Kaiser de " Spitfire ". Une auto conçue  tout en styrène avec un capot amovible. Sous le capot, nous trouvons une réplique d'un moteur avec courroie qui tourne réellement afin d'augmenter le réalisme. 

Le camion perso d'Olivier Mallardeau était équipé de nouveaux pneus plus grands en diamètre.

La participation de cette troisième épreuve enregistrait de son côté un effectif stable composé de 34 pilotes au bas mot. Quant à la météo sur cette compétition amicale, celle ci avait décidé de nous la jouer " vilain petit canard ". Traduisez par là, le fait que le terrain avait été la proie d'averses la veille et la nuit précédant la rencontre. De fait, les épreuves mettant en scène des rochers se montreront particulièrement délicates à négocier, car la glisse sera au rendez-vous.
Mais c'était bien sûr sans compter sur la pugnacité et les compétences des pilotes experts du challenge Extrême à qui il en faudrait bien davantage pour se décourager.


Un Axial Wraith bardé d'options. Une auto pourvue de porte fusées et d'étriers en aluminium et d'une galerie de toit rajoutée avec une partie éclairage.

Le scale de " 100%Scale ", avec sa carrosserie de Land Defender transformée avec un arceau.


Le scale entièrement fait maison de Nerik 77. Le châssis et les ponts Axial s'articulent autour d'une base de Toyota BJ au niveau de la carrosserie. Cette auto dispose aussi d'un arceau fait en alu soudé.
The race

La première partie de la course organisée en matinée sera justement consacrée à la partie liée au franchissement des rochers, avec un ramassage en règle des nombreux fagots de bois qui se trouvaient disséminés sur le chemin escarpé des Scales. Un challenge qui allait également consister à devoir affronter des ponts entre les fameux rochers. Trajectoires millimétrées et concentration devant être les maîtres mots du pilotage dans de telles conditions extrêmes.
Le magnifique camion que nous apercevons ici est un camion Tamiya  à l'échelle 1/14ème dont le châssis a été récupéré. Celui-ci fait appel à une transmission maison 6 roues motrices et à une suspension à lames.


Le fabricant RCW4D se trouve également impliqué dans la catégorie Scale avec ce superbe Toyota Hilux. Un modèle disposant d'un châssis complet " Trail Finder 2 ". L'auto repose sur une suspension à lames. Elle possède une boîte à 2 vitesses avec rapport court et long qui peut être activé via un servo. 
Une base d'Axial SCX10 Roncho habillée façon camping car avec une remorque faite maison. 

La pause de midi mettra aux prises quelques concurrents avec une épreuve inédite de rallye sortant quelque peu du contexte pur et dur de la course. 
A cette occasion du reste, un tracé avait été élaboré sur un terrain mixte alternant bitume et graviers, et portes à franchir. Une sorte de petite spéciale instaurée pour le fun, impliquant dix pilotes environ.
C'est une Suzuki Swift plus vraie que nature qui remportera cette épreuve. Une animation qui sera l'occasion de voir ou de revoir en action la magnifique réédition sortie par Tamiya de la célébrissime Datsun Fairlady Z. Un symbole phare des années 70/80.
La Suzuki Swift de " Bartwasa " réalise le meilleur chrono en catégorie " Rallye ".
La superbe Datsun Fairlady Z revisitée par Tamiya. Tout simplement superbe !
L'après midi sera consacré à des séances de free ride avant de conclure sur le classement final décerné comme à l'accoutumée sur des critères aléatoires.
Et c'est cette fois le Hummer H2 sur base Axial SC10 de  " Sebooker " qui s'adjugera la victoire.
Et pour en terminer, gageons que cette journée fût également celle du slip clean. A suivre dans les méandres des caleçons ..........



Un Toyota Hilux à l'atterrissage ! 


Le camion 6 roues motrices de " Bartwasa " dans un passage délicat.
Le Camion Tamiya à l'échelle 1/14ème signé Sylvain Cachard.


Un beau certificat pour  " Lucho 77 ". 
Les épreuves extrême scale sont aussi réservées aux plus jeunes pilotes en herbe. 



V10 Fuel avec son certificat.



Sebooker, le grand vainqueur du jour, qui reçoit son trophée.
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Cinquième manche du challenge HPI 2012 à Pierrelatte : L'avant dernière !

Nous voici déjà arrivés aux termes d'une saison bien remplie. L'heure de faire les comptes, puisque la super finale qui couronnera tous les champions des différentes catégories du challenge se déroulera maintenant d'ici quinze jours. C'est du reste l'une des raisons pour lesquelles cette épreuve allait se définir comme capitale, car c'était pour les pilotes la dernière occasion de prendre des points pour conforter leurs positions dans le classement.  

Dans les stands
Nous noterons la présence de quelques nouveaux pilotes, à l'instar de Jonathan Fort, inscrit dans la catégorie Monotype des moins de 15 ans, ou encore de Christopher Butterbach que l'on retrouvait dans la catégorie Blitz.
A signaler aussi le retour de Guillaume Reynaud en catégorie Monotype, ainsi que celle d'Erich Orsetti dans la catégorie Rallygame. 
Erich Orsetti signe un retour très remarqué en catégorie Rallygame. Il remporte la course à l'issue des 6 manches de finales.

Puis la venue inattendue de Virgil Besnard, ancienne gloire du challenge dans les années 2010. Un retour qui s'expliquait par le fait que les motos avaient été autorisées à rouler dans une catégorie à part, à titre exceptionnel. Cette catégorie réservée aux deux roues étaient également l'occasion d'apercevoir pour la première fois en course dans le challenge Yann Lyonnet sur sa moto Nuova Faor.

 Michel Marchisio avait également fait le déplacement depuis son club de Gap avec sa Sprint 2 signée HPI. Il était imité par Didier Lallau, un pilote qui n'a pas hésité à venir du département du sud ouest pour accomplir toute la saison avec son Concept Cage Avioracing. Les débats du jour allaient également marquer le come back de la jeune Laura Fontaine dans la catégorie Blitz.



Laura Fontaine et son Blitz Skorpion HPI 
Olivier Perez en train de préparer le châssis Maverick TC de sa fille Camille.
Didier Lallau avait une fois de plus accompli quelques centaines de kilomètres pour rallier l'épreuve du jour.
















Les stands principaux avaient élu domicile du côté opposé au circuit.
Le podium a subi quelques transformations depuis la fois précédente, car une partie de son toit a disparu !
La bonne humeur régnait au sein des pilotes du club de RognacLa course  

Dans la catégorie Blitz, Christopher Butterbach et Laura Fontaine resteront confinés en arrière plan durant toute la course.


Philippe Fages a sorti ses griffes. Il se place sur le podium en catégorie Blitz



Podium Blitz : victoire de Michel Mariaul devant 
Frédéric Fontat, 
Philippe Fages et Maxime Mille.

Dans la catégorie Concept Cage Avioracing, les affaires vont rapidement tourner court pour Thierry Cesmat qui doit abandonner après seulement 21 tours bouclés ! Le contexte n'est également guerre profitable à son frère Frédéric, qui doit se résigner à accomplir des manches en demi teinte. Laurent Galluzzo aura également un peu de mal à entrer dans le rythme imprimé par les leaders. Celui-ci se tirera la bourre avec Didier Lallau durant toute la course. 
Dans ce contexte, les hommes de tête sont tout d'abord Patrick Estienne qui fait le trou d'entrée de jeu sur tous ses adversaires. Tandis que pendant ce temps, Alain Durand et Frédéric Kremer tentent désespérément de rattraper le leader. Mais tout ceci sera finalement peine perdue, car ce jour là, Patrick Estienne était bel et bien le plus fort. Patrick ne cessera d'accentuer son avance qu'il portera à deux bons tours à l'arrivée face à Frédéric Kremer. Pour la troisième place du podium, c'est chaud bouillant en revanche entre Laurent Lecollier et Alain Durand. Mais l'expérience parle et c'est finalement Alain Durand qui s'impose sur le podium.  
Alain Durand parvient de justesse à truster la 3ème place 
en catégorie Concept Cage.















Podium Concept Cage : victoire de Patrick Estienne 
devant Fred Kremer et Alain Durand.
















Dans la catégorie Monotype, Jean Degioanni déclarera forfait dès le début de course. Bientôt imité par Michel Marchisio. Ce dernier étant en proie à des problèmes avec les bras de suspension de son auto. Olivier Labrot pourtant dans son jardin (il est du club) peine lui aussi à entrer dans le rythme, supplanté par Christophe Puntil puis par Patrick Roucou en grande forme quant à lui. La bagarre pour la victoire se joue entre Guillaume Reynaud et Frédéric Fontat, mais à la faveur des dernières manches plus rapides et sans fautes, Frédéric Fontat finit par s'adjuger la victoire après avoir couvert 58 tours en 24.56.699, face à Guillaume Reynaud en 57 tours 25.04.017. La troisième place revenant à Frédéric Kremer.  

Jean Degioanni, alias : el coiffeur, connaîtra quelques petits soucis qui l'empêcheront de mieux figurer au classement final
Dans la catégorie Rallygame, Thierry Cesmat malchanceux tout à l'heure va prendre sa revanche en s'affichant d'entrée de jeu parmi les pilotes les plus rapides avec qui il faudra compter. Mais l'homme voit arriver deux prétendants dans ses rétroviseurs en les personnes d'Alain Bidet et d'Erich Orsetti avec son Vorza flambant neuf. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, Erich Orsetti va enclencher la surmultipliée et prendre l'avantage sur ses rivaux. Un avantage que Thierry Cesmat lui contestera néanmoins jusqu'à l'arrivée. Les deux hommes achevant leur course avec seulement cinq secondes d'écart ! Evincé du duo de tête malgré sa fougue, Alain Bidet contiendra en revanche jusqu'aux termes de la course les assauts répétés de Marc Minaud. Ce qui lui permettra de conserver sa troisième place à l'arrivée. 
Le Vorza HPI d'Erich Orsetti remporte la course en cartégorie Rallygame.  


Petit à petit, Marc Minaud, alias : le play boy, grappille du terrain sur ses adversaires.  Son pilotage tout en finesse lui a permis de progresser, comme en témoigne sa 4ème place finale d'aujourd'hui.


Podium Rallygame : victoire d'Erich Orsetti 
devant Thierry Cesmat, Alain Bidet et Marc Minaud. 

Dans la catégorie Moto, nous ne trouvons que sept concurrents en lice, mais parmi ceux ci, des pilotes qui accomplissent régulièrement les manches du championnat de France de cette catégorie. Aussi, ce n'est donc pas un hasard si Virgil Besnard domine intégralement cette manche. Après avoir établi déjà la pole position aux qualifs, le pilote de Miramas va infliger une véritable correction à tous ses adversaires, remportant au passage la course avec près de trois tours d'avance après avoir couvert 61 tours en 29.03.404 devant Jean-Claude Michel en 58 tours en 28.53.778, puis Patrick Estienne en 58 tours 29.15.376. 
La moto Thunder Tiger de Laurent Galluzzo, 
un modèle full option tout de carbone vêtu.


La moto Thunder Tiger possède une suspension 
très élaborée dotée de 6 amortisseurs hydrauliques. 


La moto Nuova Faor de Yann Lionnet


Le podium Moto, avec Virgil Besnard (à gauche) victorieux

Enfin, dans la catégorie Monotype des pilotes âgés de moins de 15 ans, six candidats potentiels à la victoire se trouvent présents au départ. Et comme à l'accoutumée, c'est Julien Claudel qui va dominer intégralement la course. Les chronos d'arrivée nous donnent 50 tours couverts en 25.10.216 pour Julien, contre 42 tours tours bouclés en 21.46.674 pour Adrien Roucou et également 42 tours de réalisés pour Matéo Puntil qui sera le troisième mousquetaire du jour à avoir animé cette catégorie. 
Cette journée s'achèvera sur la traditionnelle remise des prix cumulant coupes et bons d'achat en valeur marchande. Rendez-vous étant d'ores et déjà pris pour la super finale qui se tiendra les 9 et 10 juin prochains sur la piste d'Orange, avec des catégories piste et tout terrain. 

Une belle 4ème place pour la jeune Camille Perez qui roulait dans la formule réservée aux jeunes de moins de 15 ans.
Podium - de 15 ans : victoire de Julien Claudel devant Adrien Roucou, Mattéo Puntil et Camille Perez.
Les participants des 6 catégories recevront des coupes 
lors de la remise des prix







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